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Jean-Michel Blanquer l'a dit : il veut que l'oral du bac de Français soit maintenu. De son côté Anne Hidalgo avance d'autres revendications : elle souhaite la réouverture des parcs et des différents jardins parisien. Ils sont nombreux, depuis les débuts du déconfinement, à avoir fait savoir leurs scénarios les plus idylliques et certains embêtent parfois considérablement l'exécutif. Il y a de quoi ! Ce dernier devra bientôt y répondre. Le 2 juin 2020, il lui faudra trancher, rappelle Le Monde. Car, deux semaines après le levé de la cloche qui pesait sur l'Hexagone, aura lieu le premier bilan du déconfinement.
"Même si la prudence reste de mise, il y a plutôt un sentiment de satisfaction partagé sur la manière dont se déroule le déconfinement. Que ce soit dans les transports ou les écoles, les choses se passent bien", affirme pour sa part le délégué général de La République en Marche (LREM), interrogé par le quotidien du soir. Certaines des annonces que pourrait faire l'exécutif ont d'ores et déjà été abordées. Récemment, par exemple, le secrétaire d'Etat Jean-Baptiste Lemoyne évoquait l'allègement drastique des limitations de kilométrage pour les déplacements, qui pourrait survenir dès la semaine prochaine.
Une véritable "épreuve de vérité" ?
L'Elysée, dit-on, est "raisonnablement optimiste", explique Vosges-Matin. C'est pourquoi le calendrier du déconfinement s'accélère peu à peu. Il n'empêche ! L'enjeu est réel, insiste le quotidien du soir. Ce dernier parle même d'une véritable "épreuve de vérité" pour le président de la République, quand bien même tout irait "(un peu) mieux"...
Ce que permettra vraiment le recul du virus
L'autre raison qui pousse le gouvernement a forcer la cadence du déconfinement, c'est bien évidement le recul – au moins dans les chiffres – du coronavirus Covid-19. "Les courbes des hôpitaux fléchissent dans le bon sens", écrivent en effet nos confrères de Vosges-Matin. Sur la semaine du 18 mai 2020, le nombre de patients admis en service de réanimation a chuté de 600, pour atteindre 1600 individus.
Par ailleurs, les multiples foyers d'infections recensés depuis le 11 mai 2020 n'ont pas donné lieu, pour l'heure, à la moindre hospitalisation. C'est pourquoi il paraît pertinent de réfléchir, par exemple, à la réouverture des restaurants...
Le sujet qui effraie l'exécutif
Pour autant, il est un enjeu qui a de quoi inquiéter l'exécutif : l'emploi. Le président de la République doit d'ailleurs s'exprimer sur la question le mardi 26 mai 2020, puisqu'il devrait se pencher sur le secteur automobile, rappelle Vosges-Matin.
Force est de constater que, pour l'heure, l'emploi demeure difficile. "Le patronat réclame la prolongation du chômage partiel et les syndicats la prolongation des droits des chômeurs actuels", notent les journalistes du quotidien régional.