De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il en a trop dit et a créé un véritable couac. Lundi, alors qu’il présentait ses vœux aux entreprises, François Hollande a divulgué des informations confidentielles relatives à la Banque centrale européenne. En d’autres termes, et selon le jargon propre à l’univers de la Bourse, le président de la République a commis un délit d’initié, ainsi que le rapporte le Huffington Post.
Devant un parterre de chefs d’entreprise et de journalistes réunis pour l’occasion, François Hollande a en effet lâché : « La Banque centrale européenne va prendre jeudi la décision de racheter des dettes souveraines, ce qui va donner des liquidités importantes à l’économie européenne et (…) peut créer un mouvement favorable à la croissance». Une information qui avait certes de quoi donner "du baume au cœur" à ses interlocuteurs mais qui devait pourtant rester secrète pendant encore trois jours.
L’indépendance de la BCE remise en causeEt même si "pour les spécialistes, l'annonce ce jeudi d'un rachat massif de dette publique par la Banque centrale européenne (BCE) est une affaire entendue", le Huffington Post souligne que cette bourde de François Hollande a mis en lumière le manque d’indépendance de la BCE. Ce qui n’a pas non plus échappé à plusieurs observateurs français et belges, lesquels ont rapidement exprimé leur mécontentement sur Twitter.
Du côté des marchés, la bourde du président n’a pas eu de conséquences. "La parité euro-dollar n'a pas bondi tout comme le CAC 40 qui n'a guère réagi après la petite phrase du président", rapporte le Huffington Post. Et celui-ci de préciser que "cela aurait été totalement différent s'il avait annoncé les montants que compte investir la BCE".