De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’ex-président du Fond Monétaire International (FMI) ne tolère pas le parallèle qui est fait entre sa vie personnelle et le roman de Régis Jauffret, La Ballade de Rikers Island, paru en janvier dernier. Les éditions du Seuil, qui publient le livre, ont confirmé ce jeudi avoir été, elles aussi, assignées en diffamation le 26 mars.
La fiction en question raconte l’histoire d'un dirigeant d’une institution internationale accusé de viol par une femme de chambre d’origine africaine. Ce dernier est incarcéré pendant quelques jours dans une prison américaine. Il sera finalement libéré sous caution et les poursuites seront abandonnées. Suite à cette affaire, sa carrière politique est compromise et son épouse demande le divorce. Si le résumé du livre rappelle fortement l’affaire du Sofitel, le nom de Dominique Strauss-Kahn n’est jamais mentionné.
L'éditeur entend défendre son auteur
L’éditeur s’insurge dans un communiqué : "La République des lettres a ses lois. La première d'entre elles proclame la liberté de l'écrivain. Mon rôle, en tant qu'éditeur (…) consiste à protéger cette liberté-là, dans le respect des lois de la République".De son côté, l’avocat de l’ex-ministre socialiste, Jean Veil, avait déclaré en janvier, suite à la première journée de promotion du livre : "M. Dominique Strauss-Kahn conteste formellement les déclarations diffamatoires de M. Régis Jauffret contenues dans son dernier livre ainsi que celles tenues ce matin à la radio dans le cadre de sa promotion". Il considère en outre que "sous prétexte d'une pseudo enquête romancée, l'auteur, (...) n'hésite pas à s'appuyer sur des conversations purement et simplement inventées, et contredit les conclusions devenues définitives de la procédure judiciaire américaine".
Pour rappel, DSK avait été accusé de viol par la femme de chambre d’un Sofitel à New York alors qu’il était encore directeur du FMI. La justice américaine n’avait pas condamné ce dernier : en contrepartie d’une somme jamais révélée, Naffissatou Diallo, la plaignante, avait en effet retiré sa plainte.
Le romancier Régis Jauffret n'est pas le premier auteur a être poursuivi par DSK : les éditions Stock qui avaient publié La Belle et la bête de Marcela Iacub (concernant sa liaison avec l'homme politique) ainsi que le Nouvel Observateur qui en avait dévoilé un passage avaient tous deux été condamnés à verser des dommages et intérêts.
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