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Inconnue du grand public, Juliette Méadel a pris la lumière lors de son entrée au gouvernement, en février dernier, au poste de secrétaire d’Etat en charge de l’Aide aux victimes.
Un ministère difficile créé au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris, et que la Parisienne de 42 ans a accepté, malgré le fait qu’elle était enceinte de son quatrième enfant (tous des garçons). Toutefois, dans une interview pour le magazine Closer parue jeudi, elle explique que son "premier réflexe a été de répondre que ça n’allait pas être possible."
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"Mais François Hollande et Manuel Valls m’ont convaincue du contraire, ce n’était pas un problème pour eux, se souvient l’ancienne porte-parole du PS. Selon moi, il est très important pour toutes les femmes de pouvoir allier leur vie de famille avec leur épanouissement professionnel."
Un ministre loyal au président
Connue pour son franc-parler, Juliette Méadel a toutefois dû mettre son opinion personnelle de côté en entrant au gouvernement. "Je suis toujours solidaire du collectif dont je fais partie, explique-t-elle à Closer. J'estime que c'est le devoir de tout responsable politique. Nous formons une équipe. On peut avoir entre nous des débats, mais quand le chef a tranché, on respecte la décision collective."
Cette avocate de formation, passée par l’ENA (promotion Badinter) avant de rejoindre la direction nationale du PS en 2005, a une place particulière au sein du gouvernement. A la tête du secrétariat d’Etat à l’Aide aux victimes, Juliette Méadel a un emploi du temps bien chargé. Avec le terrorisme, les crashs aériens ou encore les inondations, son ministère est plus que jamais d’actualité.
"Nous accompagnons les victimes dans leur reconstruction : l’accès aux soins, mais aussi le soutien psychologique, la recherche d’un logement adapté à la sortie de l’hôpital, l’accès à un nouvel emploi….", égrène celle qui veut "aider les victimes d’actes terroristes à retrouver la force de vivre".
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