De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le troisième et dernier débat de la primaire des Républicains a eu lieu jeudi soir. Contrairement aux deux précédents, celui-ci a moins passionné les foules. Néanmoins, si vous avez manqué le débat, voici ce qu'il fallait en retenir.
Faut-il dialoguer avec Donald Trump ?
Actualité oblige, le cas de Donald Trump a été débattu par les candidats. Nathalie Koscisuko-Morizet a déclaré : "Ce qui était détestable dans les propos de Trump l'est toujours : le racisme, le sexisme et l'homophobie ne sont pas plus acceptables depuis qu'il a été élu et il va falloir travailler avec lui. La question, c'est comment, dans ce nouveau contexte, on défend au mieux les intérêts des Français." Alain Juppé lui aussi a appelé le futur chef de l'Etat à "dialoguer" avec Donald Trump. Quant à Nicolas Sarkozy, il pense que "l e leadership de l'Amérique va se rétracter, ce qui nous laisse donc une possibilité fantastique pour la France et les Européens.
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"Nous avons eu des contentieux avec les États-Unis, mais beaucoup de ces contentieux ne datent pas de l'élection de Donald Trump. Ce n'est pas M. Trump qui a envahi l'Irak, ou qui a envoyé des missiles aux portes de la Russie", a estimé pour sa part François Fillon.
Pour Bruno Le Maire, "quand on n'écoute pas le peuple, le peuple se venge". "Trump a gagné sur les échecs de Bush et Obama. En France, je crains que Marine Le Pen ne gagne sur les échecs de Nicolas et François, et Valls et Hollande", a taclé de son côté Jean-François Copé. Jean-Frédéric Poisson se félicite lui que la victoire du candidat républicain "signifie la fin du politiquement correct" et indique que "les frontières ont du sens".
Emmanuel Macron, gênant pour la droite ?
La candidature de Macron "est un problème pour la gauche", pas pour la droite, a déclaré Alain Juppé. Nicolas Sarkozy a dit la même chose : "Emmanuel Macron a rédigé et porté la politique économique de François Hollande. Il a été son secrétaire général adjoint, son ministre des Finances, et maintenant il le trahit".
"La seule chance de Macron, serait qu'on s'enferme dans des débats qui ne laissent pas la place aux projets. Alors, parlons de projets !", a averti Nathalie Kosciusko-Morizet. "On traite un peu le sujet par dessus la jambe. Ne laissons pas le monopole du renouvellement politique à la gauche. Il serait bon que nous aussi, à droite, au centre, on montre ce renouvellement", a surenchéri Bruno Le Maire
Leurs remèdes pour lutter contre le chômage
Voici les remèdes apportés par les candidats pour inverser la courbe du chômage : d es "emplois-rebonds" payés "en dessous du smic", pour Bruno Le Maire. Une dégressivité des allocations chômage "dès janvier 2019" pour Alain Juppé, qui veut veut "inciter les bénéficiaires du RSA à reprendre un travail". Une allocation sociale unique et personnalisée, pour François Fillon. Un alignement des conditions d'indémnisation des chômeurs sur l'Allemagne, pour Jean-François Copé, qui veut appliquer ce traitement "par ordonnances" pour passer outre les blocages de la CGT.
Nicolas Sarkozy indigné
Dans ce débat sans relief, il n'y a eu que quelques moments "forts". Notamment quand Nicolas Sarkozy a été interrogé par David Pujadas sur les accusations de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
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Mais l'ancien président s'est indigné qu'on puisse évoquer ces accusations à ce moment-là. "Quelle indignité !", a-t-il lancé. "Nous sommes sur le service public, vous n’avez pas honte ? Vous n’avez pas honte de donner écho à un homme qui a fait de la prison, qui a été condamné à d’innombrables reprises pour diffamation et qui est un menteur ?", a-t-il tempêté.
Les journalistes bousculés
Il n'y a pas que Nicolas Sarkozy qui s'en est pris à David Pujadas. Au cours du débat, François Fillon a lancé au journaliste : "On n’est pas des commentateurs, on n’est pas là pour s’interpeller les uns les autres. C’est tout le problème de la conception que vous avez de plus en plus de ces débats, une conception en termes de spectacle et pas en termes de fond".
Quant à Bruno Le Maire, il n’a pas apprécié un commentaire de Jean-Pierre Elkabbach qui sous-entendait qu’il serait éliminé dimanche. Il a alors critiqué "la France des journalistes", demandant par ailleurs le "respect" du journaliste d'Europe 1.
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