Comme chaque année, pompiers et facteurs frappent aux portes pour vendre leurs traditionnels calendriers. Ces petits gestes, à première vue anodins, s’inscrivent dans une longue tradition de solidarité et de...
Manuel Valls et son aller-retour à Berlin
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L’affaire n’en finit pas d’enfler. Depuis samedi, le Premier ministre est sous le feu des critiques, notamment de l’opposition. En cause : l’aller-retour qu’il a effectué samedi à Berlin. Un trajet effectué à bord de l’avion gouvernemental et donc au frais du contribuable, qui a du mal à passer. "C'est une faute politique et une faute morale. L'argent public est précieux dans cette période de crise et on doit veiller à tous les symboles. C'est un très mauvais signal envoyé", a déclaré dimanche sur Europe 1 le député des Républicains, Thierry Solère. "Valls à Berlin, à un match de foot entre deux équipes étrangères, aux frais de l'Etat... Cela prouve qu'il a perdu tout sens de la réalité", a quant à lui tweeté le député (Les Républicains) Thierry Mariani.
"J'y vais parce que Michel Platini (le président de l'UEFA, ndlr) m'a invité, il a invité un supporteur du Barça. Et il y a une réunion pour l'Euro 2016", a de son côté justifié le chef du gouvernement dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France. Manuel Valls a également essayé d’éteindre le feu en déclarant : "Je suis Premier ministre. Je me déplace avec les moyens que vous connaissez. N'essayez pas de créer de faux débats."
François Hollande et son Tulle-Paris en 2012
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Ce n’est pas la première fois qu’un des membres de l’exécutif est visé pour un tel voyage. En 2012, le soir-même de sa victoire à l’élection présidentielle, François Hollande a été épinglé pour avoir emprunté un jet privé de type Falcon 900 afin de rejoindre Paris depuis son fief corrézien, Tulle. Un trajet estimé à 30 000 euros et entièrement "payé par le Parti socialiste", selon le porte-parole du PS, mais qui n’en avait pas moins terni l’image de président "normal" mise en avant par celui qui venait alors de battre Nicolas Sarkozy. A tel point que la société Wijet, qui se définit comme "la première compagnie de taxi-jet" avait même repris cette affaire pour s’offrir un joli coup de pub. "Le changement c’est maintenant?", a-t-elle interrogé sur une affiche publicitaire, avant de proposer un tarif à l’heure bien en-dessous de celui payé par le chef de l’Etat.
François Fillon et ses 34 000 euros de voyage
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On connaît la passion de François Fillon pour les voitures, pour les trajets en avions privés et en hélicoptères un peu moins. Pourtant, et selon les informations du Lab d’Europe 1, l’ancien Premier ministre aurait effectué plusieurs trajets de ce type en 2006 et en 2007. En tout, quelques 34 000 euros auraient même été réglés par l’UMP (aujourd’hui Les Républicains). "A l'époque, on est dans une dynamique de campagne", avait tenté de justifier son entourage.
Nicolas Sarkozy et jet privé
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Il y a quelques jours, Nicolas Sarkozy a lui aussi été épinglé pour avoir choisi de voyager en jet. Selon le trésorier du parti, Daniel Fasquelle, le président des Républicains s’est déplacé deux fois en avion privé, dont une pour se rendre au Havre. Selon le Petit Journal, ce dernier voyage aurait coûté 3 200 euros. Une somme que ne conteste pas le trésorier du parti d’opposition mais que ce dernier justifie en mettant en avant les économies réalisées : "Nous avons réalisé bien plus que 3 200 euros d'économie depuis qu'il est président !". Quant au choix de cet appareil, Daniel Fasquelle a souligné la nécessité de permettre à Nicolas Sarkozy de "respecter ses engagements d’agenda".