La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Très critique depuis plusieurs mois à l’égard de sa formation politique, le sénateur écologiste, Jean-Vincent Placé, menace désormais de quitter EELV, indique Le Monde.
Pourquoi cette soudaine velléité ? Le chef de file des écologistes au Sénat ne veut entendre parler de possibles alliances avec le Front de gauche pour les élections régionales de décembre prochain.
A lire aussi - EELV : Jean-Vincent Placé raille les "gauchistes boboïsants"
En effet, dans les régions Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, ELLV finalise une alliance au premier tour avec le parti de la gauche radicale. Cet accord doit encore être soumis à un vote le 12 septembre dans le Nord. Pour Jean-Vincent Placé, si celui-ci devait avoir lieu, il formerait "un boulevard pour le FN".
Jean-Vincent Placé veut pousser "un coup de gueule"
"La scission qui pouvait se produire après les régionales va arriver de façon certaine après le 12 septembre si le parti persévère dans cette stratégie dans le Nord-Pas-de-Calais, déclare-t-il au Monde. Ce vote aura forcément un impact national et chacun prendra ses responsabilités (...) Tout ça va devenir ridicule et chacun va devoir choisir son camp. Moi, j'ai choisi le mien, je suis un fidèle soutien du président de la République."
Bien remonté, le sénateur écologiste doit d’ailleurs passer ce vendredi aux journées d’été d’Europe-Ecologie-Les Verts pour pousser "un coup de gueule". Deux jours auparavant, c’était au tour d’une autre pro-gouvernement, Barbara Pompili, d’avoir des idées sombres sur son parti. Au journal Libération, elle déclarait ne pas savoir si EELV pouvait échapper à une scission…
Vidéo sur le même thème : Journées d'été EELV : trois jours pour régler les conflits