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En octobre 2013, Jean-Vincent Placé avait appelé les lycéens à manifester contre l’expulsion de Léonarda et sa famille, comme le rapporte Le Figaro. Ce qui avait provoqué l’indignation d’une partie de la classe politique.
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Cette déclaration était survenue au moment de tensions au sein du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait estimé que les Roms n’avaient pas vocation à s’intégrer en France. Ce qui avait suscité la colère de l’ancienne ministre du Logement et de l’Egalité des territoires, Cécile Dufflot.
Invité ce lundi sur le plateau des Grandes Gueules sur RMC, Jean-Vincent Placé a confié : "Je m'étais lancé dans un propos complètement décalé, parce que j'avais voulu suivre la position du parti". Faisant preuve d’une honnêteté rare en politique, il a également ajouté : "Je me souviens, j'étais allé à une émission, j'avais raconté n'importe quoi. Et je m'en veux encore, parce qu'à un moment on se dit: 'le parti pense ça, moi je vais raconter ça, pour pas avoir des embrouilles avec les copains du parti'". Mais à ce moment-là, les parlementaires d’EELV n’étaient pas tous d’accord avec lui. La députée Barbara Pompili avait alors estimé : "On n'a pas à dire aux lycéens ce qu'ils ont à faire, ils sont suffisamment grands pour le faire".
Jean-Vincent Placé est revenu sur cet épisode, à moins d’un mois des élections départementales, alors qu’il s’exprimait sur le manque d’unité au sein de la gauche. Il considère que si la gauche reste divisée, elle pourrait perdre des candidats socialistes et écologistes dans la plupart des cantons.
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