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Dans la politique, il y a deux types de personnes. Premièrement, il y a ceux qui, dans la lumière, s’efforcent de maîtriser leur communication en mesurant chaque mot prononcé. Puis il y a les autres, plutôt hommes de l’ombre, qui sont capables de lâcher de véritable bombes dans la presse à l’image de celle qui envoie François Fillon faire pression sur l’Elysée afin d’entraver le retour de Nicolas Sarkozy. Incontestablement, Jean-Pierre Jouyet fait partie de la seconde catégorie. Planet.fr revient sur les trois bourdes qui marquent l’action de cet ami intime de François Hollande.
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1. Jean-Pierre Jouyet et Jean-Marc Ayrault
Le 15 mai 2012 déjà, Jean-Pierre Jouyet commet son premier impair. Ce jour-là, c’est jour d’investiture pour François Hollande. Sans ciller, et surtout complètement "hors protocole", Jean-Pierre Jouyet coupe l’herbe sous le pied de son ami indiquant sur RTL que le Premier ministre sera Jean-Marc Ayrault alors que l’annonce devait être faite quelques heures plus tard par son prédécesseur Pierre-René Lamas. Voilà le premier couac de l’ère Hollande qui n’avait pas manqué d’être commenté. "Il faut respecter les institutions de la République française" avait alors réagi Ségolène Royal.
2. Les "canards boiteux" de Florange
Toujours en 2012, mais au mois d’octobre. Alors que François Hollande vient tout juste de nommer Jean-Pierre Jouyet à la tête de la Banque Publique d’Investissement (BPI), ce dernier va s’illustrer par une autre gaffe dès sa première interview. Interrogé sur l’épineux cas Florange, l’ancien énarque déclare sur Europe 1 que la "BPI aura vocation à maintenir l’activité et non pas aider les canards boiteux". Provoquant un tollé médiatique et politique, cette déclaration a poussé François Hollande à s’exprimer et à éteindre l’incendie : "Florange n’est pas un canard boiteux" avait-il déclaré au détour d’un voyage à Bruxelles. Trop tard, le mal était fait.
3. Mentir et démentir
La dernière gaffe en date, être allé raconter aux journalistes que François Fillon était venu lui demander de faire pression sur la justice pour nuire à Nicolas Sarkozy. Après avoir démenti avoir tenu une telle conversation avec les journalistes, le secrétaire général de l’Elysée s’est ensuite rétracté. Mais pourquoi a-t-il lâché une telle bombe qui le place maintenant dans l’embarras ? "Il dit des choses qu'il ne devrait pas dire. Il est très mal à l'aise avec l'univers médiatique" ont expliqué Gerard Davet et Fabrice Lhomme qui ont révélé l’affaire. En outre, plusieurs personnalités à droite demandent sa démission.