Jean-Marc Ayrault publie une tribune pour une fusion de sa région avec la Bretagne© AFPAFP
Ce mardi 8 juillet, Jean-Marc Ayrault a publié avec d'autres élus de la majorité une tribune dans Libération dans laquelle il plaide pour une fusion des régions Pays de la Loire et Bretagne.

Malgré la nouvelle version de la carte des régions, la région Pays de la Loire reste séparée de la Bretagne, ce qui ne va pour plaire à Jean-Marc Ayrault. C’est pour cette raison que l’ex-Premier ministre sort du silence en cosignant ce mardi 8 juillet une tribune dans Libération par laquelle il espère influer sur le redécoupage territorial.

Le maire de Nantes et les autres élus qui signent ce billet estiment que "toutes les conditions sont réunies pour qu’après tant d’années à vivre ensemble une union libre heureuse, Bretagne et Pays de la Loire puissent officialiser ce qui les rend à jamais inséparables".

Les cosignataires indiquent également que "71% des Ligériens sont favorables à l’union avec la Bretagne, 63% des Bretons sont favorables à l’union avec les Pays de la Loire" et que la fusion est donc une "chance" qu'il "faut saisir".

"Toutes les conditions sont réunies pour qu’après tant d’années à vivre ensemble une union libre heureuse, Bretagne et Pays de la Loire puissent officialiser ce qui les rend à jamais inséparables" insistent-ils malgré l’opposition notoire de Jean-Yves Le Drian quant à la fusion des deux régions. En juin dernier, Jean-Marc Ayrault avait d'ailleurs fait part de son mécontentement sur Twitter concernant la non-fusion de la Bretagne à la région Pays-de-Loire.

Vidéo du jour

Au moment du redécoupage territorial, l'Elysée était au départ favorable à la fusion des deux régions de l'Ouest. Mais, Jean-Yves Le Drian aurait alors fait du lobbying auprès de François Hollande pour que la Bretagne reste inchangée. Le ministre de la Défense aurait alors avancé "l'incohérence culturelle" des deux territoires, brandissant également la menace des bonnets rouges. Avec la publication de cette tribune aujourd'hui, Jean-Marc Ayrault souhaite faire savoir qu'il n'est pas prêt à baisser les armes et qu'il est disposé à se mobiliser pour obtenir gain de cause.