De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Jean-François Copé ne lâchera rien. Comme il l’avait prévenu dans les colonnes du Monde, le président de l’UMP ne baissera pas la tête face aux accusations du Point. Combatif, il a annoncé ce lundi matin lors d’une conférence de presse solennelle qu’il avait la ferme intention de "contre-attaquer". Accusé par Le Point d’avoir surfacturé des prestations à l’UMP au profit de ses amis, le maire de Meaux a non seulement dénoncé la tentative de "manipulation" opérée par l’hebdomadaire mais également fustigé la "campagne de presse haineuse" menée par les médias qui ont relayé l’affaire. Selon lui, il s’agirait même d’une véritable "inquisition".
Copé appelle l’UMP et tous les autres partis à faire preuve de transparenceFort d’avoir pu donner son avis sur la "chasse à l’homme" que des "tartuffes bouffis d’orgueil" ont récemment lancée à son encontre, Jean-François Copé a également profité de son intervention pour assurer qu’il a "toujours exercé (s)es fonctions avec droiture et honnêteté". Désireux de prouver sa bonne foi, le président de l’UMP a également annoncé que "l’UMP est déterminée à mettre à disposition l’intégralité de sa comptabilité" et ce, au nom de la "transparence absolue" prônée par la majorité. Et pour mettre un terme à "l’air du tous pourris", le président du parti d’opposition a poursuivi en déclarant qu’il allait prochainement déposer une proposition de loi afin que tous les autres partis politiques bénéficiant d’une aide publique lui emboîtent le pas et mettent, à leur tour, tous leurs documents comptables datant de 2007 à ce jour à disposition. "Je souhaite une transparence pour tous et vérifiable par tous", a-t-il insisté.