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Selon les informations du Point, Jean-François Copé, le président de l'UMP, aurait surfacturé au parti des prestations pendant la dernière campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Au total, 8 millions d'euros auraient ainsi été payés à deux de ses proches.

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Quelques mois après que le Conseil constitutionnel a refusé de valider les comptes de campagnes de Nicolas Sarkozy en 2012, le spectre de cette course à la présidentielle s’abat de nouveau sur le parti d’opposition. Dans son édition de cette semaine, Le Point révèle en effet que Jean-François Copé, le président de l’UMP, aurait profité de cette élection pour surfacturer des prestations à une société détenues par deux de ses proches. En tout, 8 millions d’euros auraient ainsi été sortis des caisses du parti de droite.

Les montants réels auraient été doublésSelon les informations de l’hebdomadaire, Jean-François Copé aurait profité des meetings du candidat Nicolas Sarkozy pour grossir les factures de frais d’éclairage, de traiteur et de retransmissions vidéo. Les montants réels auraient ainsi été doublés. Et cette combine aurait directement profité à la société Event et compagnie, une filiale du groupe Bygmalion. Le Point précise également que dès la création de ce groupe en 2008, le président de l’UMP aurait "multiplié les commandes auprès de l’agence de com’ et de ses amis Bastien Millot et Guy Alves, qui ont travaillé plus de dix ans à ses côtés" à la mairie de Meaux et dans différents cabinets ministériels.

Jean-François Copé va porter plainte contre le PointFace à ces accusations, Jean-François Copé et son camp ne cessent de démentir. Dès mercredi soir sur iTéle, Jérôme Lavrilleux, son directeur de cabinet a en effet dénoncé "du grand n’importe quoi". Ce jeudi matin  sur BFM TV, il a par ailleurs annoncé que le président de l’UMP allait "porter plainte contre le magazine et contre les auteurs de l’article". Assurant que les proches du député-maire de Meaux n’ont "bénéficié d’aucune faveur" de sa part, il a fustigé des "mensonges totalement inventés et une tentative de manipulation". Selon lui, Franz-Olivier Giesbert, le directeur de la publication du Point, continuerait "de diriger ce magazine" et s’en servirait "en coulisses" pour servir "sa haine de Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy".

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Le député UMP filloniste Lionel Tardy a, quant à lui, assuré ce jeudi que "tout le monde savait" pour cette affaire de surfacturation et que c'est justement pour cette raison qu'il n'a pas souhaité participer au Sarkothon organisé l'été dernier pour éviter la faillite au parti d'opposition.

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