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Une expression malheureuse ? C'est en tout cas ce que pourrait laisser penser le communiqué récemment publié par Yvon Berland, qui brigue la mairie de Marseille pour La République en Marche. Le candidat, issu de la société civile réagissait à la polémique qui a fait suite à l'un de ses coup de sang, rapporte Le Figaro.
C'est un article signé par Paul Molga, journaliste pour Les Echos, qui a fait sortir de ses gonds l'ancien président de l'université Aix-Marseille. Ce dernier s'attardait sur la difficile campagne menée par le candidat du parti majoritaire et ses équipes dans un papier intitulé "Municipales : à Marseille, la campagne d'En Marche n'accroche pas".
Pour appuyer son propos, le journaliste reprend notamment les différents sondages relatifs à la campagne électorale de la cité Phocéenne. Il s'avère que la République en Marche est effectivement à la traîne, puisqu'elle n'est créditée que de 8% des intentions de vote, loin derrière Les Républicains (23%), le Rassemblement National (22%), l'union des mouvements de gauche (16%) ou les écologistes (14%), à en croire une étude Ipsos diffusée en janvier 2020.
Réaction immédiate. Yvon Berland passe un coup de fil à l'auteur, explique le quotidien national qui se base sur les informations dévoilées par deux titres de presse locale : Marsactu et La Provence. Le Figaro évoque alors des "mots vifs". Mais l'affaire n'en reste pas là puisque le sexagénaire - il a 69 ans - se fend ensuite d'un texto agressif. "Je vais te mettre la tête dans le cul", écrit-il sans ambages.
La République en Marche ne cautionne pas
Forte de preuves écrites, la rédaction des Echos s'est alors tournée vers le délégué général de La République en Marche, Stanislas Guérini. Dans la presse locale, ce dernier a tenu à clarifier la position de son mouvement eu égard à de tels dérapages. Sans surprise, il "ne cautionne pas ces propos".
Dans le communiqué que le candidat a rendu publique, il regrette que le journal "ait étrillé la campagne" que son équipe et lui même mènent "collectivement et ardemment". Il prend tout de même la peine de s'excuser, reconnaissant une "vive réaction" qui aurait "assurément été à son endroit disproportionnée".