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Invité exceptionnel ce matin de BFM TV, le président François Hollande a répondu aux questions de Jean-Jacques Bourdin et des auditeurs de RMC pendant près d'une heure. Voici les annonces qu'il faut retenir de l'interview.
Impopularité
"C'est sur le quiquennat que j'aurai à être jugé". François Hollande répond à une question de Jean-Jacques Bourdin concernant l'impopularité record dont il fait l'objet. Evoquant l'affaire Leonarda, le journaliste pointe les accusations d'amateurisme du président. François Hollande répond : "il y a un moment, il faut faire des choix". Par la suite, il soutient "ne pas être un président de regret" tout en concédant que certaines mesures auraient pu "aller plus vite".
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Chômage
Concernant la fameuse promesse de l'inversion de la courbe du chômage, François Hollande affirme : "Nous l'avons stabilisé mais pas inversé, je me bats pour que cette promesse soit tenue". Il ajoute plus tard :"la baisse du chômage est mon obsession". Interrogé par une chômeuse longue durée, le président considère que la formation est la solution à ce type de situation. Ce dernier a par ailleurs avancé que des moyens supplémentaires seraient accordés au Pôle-Emploi de l'auditrice pour la formation.
Économie
Invité à s'expliquer sur le hiatus entre le discours du Bourget et la plan d'économies de 50 milliards prévu par le pacte de responsabilité, François Hollande soutient que "la finance a été maîtrisée". Il évoque alors la taxte sur les transactions financières, la séparation pour les banques des activités de dépôt et celles de spéculations et les taux d'intérêts "particulièrement faibles" en France. Il rappelle également qu'entre 2008 et 2012 la croissance était "de zéro" alors que les institutions internationales tablent sur une croissance allant de 1.5 à 1.7 à l'horizon 2015. Concernant Alstom, il a indiqué que l'intervention de l'État dans le dossier avait pour vocation d'"améliorer les offres" qui seraient faites au fleuron français.
International
Le président a également fait un point sur l'international. Concernant le dossier ukrainien, il a affirmé que la pression sur Poutine "doit être exercée à travers les sanctions". "Nous devons tous faire pour éviter la guerre civile" a-t-il ajouté concernant l'Ukraine en faisant un parallèle clair avec l'échec des négociations internationales avec la Syrie :" Ne pas avoir empêcher Bachar Al-Assad est aujourd'hui un signe entendu par d'autres". Il est également revenu sur le rôle de l'Union Européenne dans ce type de crise insistant alors sur l'importance des élections à venir.
Apprentissage
Le chef de l'Etat a été interrogé par un jeune boulanger se plaignant de ne pouvoir avoir recours à l'apprentissage en raison de la législation interdisant aux mineurs une activité professionnelle avant six heures du matin. Il a répondu qu'il était très attaché à l'apprentissage et très reconnaissant à l'égard de l'artisannat qui "apprend des métiers". "Nous allons stimuler ce dispositif" a soutenu François Hollande indiquant qu'il se rendait à une rencontre dédiée à cette question juste après l'interview au cours de laquelle il devrait annoncer une série d'annonce.
Réforme territoriale
Il soutient le projet de réforme territoriale prévoyant un redécoupage administratif. Ce dernier devrait selon lui intervenir avant le scrutin des régionales. Ceci aurait donc pour conséquence de reporter ces élections d'une année, en 2016. L'opposition, en colère, voit dans ce report une façon de reculer une nouvelle sanction électorale qui affaiblirait davantage le président.
Baisse des impôts
"Dès septembre, il y aura amélioration du barème de l’impôt sur le revenu" a indiqué le chef de l'État ajoutant "je ne veux plus voir des gens modestes rentrer dans l'impôt". Le locataire de l'Elysée promet qu'au "1er janvier 2015, les salariés entre 1 et 1,3 Smic, verront leurs cotisations baisser donc du pouvoir d'achat en plus".
Extrait de l'interview de François Hollande : "J'ai des regrets, j'aurias pu aller plus vite"