Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Le nouveau cap de François Hollande. Le président de la République s’est livré jeudi soir à un exercice de communication périlleux sur le plateau de France 2 : s’adresser aux Français alors même que sa cote de popularité est au plus bas. Attendu sur de nombreux sujets sensibles comme le chômage et la croissance, le chef de l’Etat s’est employé à montrer qu’il maintenait la direction qu’il s’est engagée à prendre pendant la campagne présidentielle. "Ma priorité, je l'ai dit, c'est l'emploi, mais mon cap, c'est la croissance" qui s'annonce nulle cette année, a-t-il ainsi affirmé face au journaliste David Pujadas.
"La boîte à outils"
Dans un décor simple, voulu à l’image du président "normal", François Hollande a également réitéré sa volonté d’inverser la courbe du chômage qui ne cesse d’augmenter depuis 22 mois. "C'est un engagement et une bataille", a-t-il martelé. Pour ce faire, le président a expliqué qu’il comptait "utiliser pleinement" la "boîte à outils" que son gouvernement s’évertue à développer depuis son élection. "Tous les outils sont là", a-t-il ainsi assuré faisant notamment référence au pacte de compétitivité, au contrat d’avenir et de génération, et à la réforme du travail. Conscient que de nombreux Français ne sont pas satisfaits de la politique qu’il mène actuellement, le chef de l’Etat a toutefois consenti à reconnaître que lui et son équipe n’avaient "pas anticipé" que la crise du durerait "plus longtemps que prévu".
Taxe à 75%, allocs, retraites et impôts
Fort d’avoir réaffirmé les engagements qu’il avait déjà pris, François Hollande a également annoncé de nouvelles mesures de rigueur. Concernant la protection sociale, le président s’est prononcé en faveur d’un allongement de la durée de cotisation pour les retraites. "L’espérance de vie s’allonge", a-t-il souligné. Retoquée par le Conseil constitutionnel et rabotée par le Conseil d’Etat, la taxe à 75% pour les très hauts revenus sera finalement maintenue mais à la charge des entreprises. Quant au pouvoir d’achat des Français, le président Hollande a promis qu’il n’ya aurait "aucune autre augmentation d’impôts" que celles qui ont déjà été annoncées pour cette année la suivante. Les allocations familiales des ménages les plus aisés seront, quant à elles, revues à la baisse même s’il n’y aura pas de "fiscalisation des allocations" et que le caractère "universel" sera préservé. Enfin, le chef de l’Etat a annoncé que le budget de la Défense sera maintenu à son niveau actuel.