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"Ils me tueront peut-être d'une balle, mais jamais d'autre chose". Ces paroles, assez déroutantes, viennent d'Emmanuel Macron. Comme ses prédécesseurs, le chef de l'État a aussi vécu des moments de doute et de panique. Notamment, le jour où il s'est rendu dans le plus grand des secrets au Puy-en-Velay... en pleine crise des gilets jaunes.
"Aucun élu n’a été informé, pas même le maire, Michel Chapuis", note le quotidien L’Express, dans un article paru ce mardi 12 novembre 2019.
Des slogans peu élogieux à l'encontre d'Emmanuel Macron
"Macron démission", "On veut te tuer", "Crève sur la route". Des slogans peu élogieux sont entendus par le président français lorsqu'il quitte en voiture la préfecture du Puy-en-Velay en décembre dernier. En effet, pendant qu'il saluait les cadres du lieu, un rassemblement s'organisait à l'extérieur du bâtiment. Une manifestation qui s'est durcie au fil des heures...
En effet, plusieurs gilets jaunes ont opéré une course-poursuite avec la voiture du chef de l'État. Certains se sont même attaqués au véhicule. Celui-ci a dû rouler à contresens pour fuir les manifestants en colère et protéger le président de la République.
Un président en danger au Puy-en-Velay
Emmanuel Macron aurait eu la peur de sa vie : "À son retour, il s'aperçoit qu'une partie de son équipe est paniquée, alors il cherche à relativiser, il nous assure qu'il 'ne faut pas s'inquiéter, que c'étaient des dingues'. Le propos était à notre intention, lui, ça l'a vraiment marqué", rapporte un proche de l'époux de Brigitte Macron.
"Ils me tueront peut-être d’une balle, mais jamais d’autre chose", aurait-il ensuite lancé, dans des propos rapportés par Cécile Amar et Cyril Graziani dans Le Peuple et le Président.
Des manifestants interrogés par BFM ce soir-là, expliquaient à l'antenne :
"S'il était descendu de sa voiture sans service d'ordre comme il avait, je pense qu'il aurait été lynché. Là il a vraiment pris conscience qu'il avait tellement poussé les gens à bout que sa vie était en danger".
"C’est la seule fois où je l’ai vu vaciller", a confié un proche du chef de l’État à L'express. Une période de crise qui a définitivement marqué Emmanuel Macron. En effet, en plus de la peur, le président avait ressenti pour la première fois, une certaine haine à son égard.