La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Réelle prise de conscience ou nouveau plan de communication ? Souvent critiqué pour son "arrogance" par une partie de la classe politique et les "gilets jaunes", Emmanuel Macron adopte un nouveau ton. Humilité, écoute et vigilance semblent en être les maîtres mots. De longs mois après le début de la crise des "gilets jaunes", le chef de l’Etat assure en avoir tiré des leçons, rapporte Le Figaro.
Emmanuel Macron reconnaît quelques erreurs
Dès son retour de Tunisie, il a d’ailleurs appelé, ce samedi 27 juillet, à "l’humilité". Il s’est en effet livré à quelques confidences devant journalistes et vacanciers à Bormes-les-Mimosas, près du Fort de Brégançon où il passe ses vacances :
"Je pense que ces six derniers mois, il y a plein de choses que je n’ai pas bien faites. Parfois il faut prendre le temps et avoir ces débats", a-t-il reconnu.
Bien qu’il n’ait pas commenté le saccage de la permanence du député LREM, Romain Grau (Pyrénées-Orientales) survenu la même journée, Emmanuel Macron a précisé que l’insatisfaction des "gilets jaunes" marquée par la longévité du mouvement était toujours présente : "Je ne crois pas du tout que ce qui, à un moment, a créé la colère sincère d’une partie de la population soit derrière nous. Je pense qu’il y a une partie à laquelle nous avons su répondre, il y a une partie à laquelle nous n’avons pas encore répondu parce que ça prend du temps."
Et d’ajouter : "Et il y a aussi une colère à laquelle il n’y a pas forcément de réponses immédiates."
Il a par ailleurs précisé qu’il continuait d’être "à la tâche" et "vigilant".
Emmanuel Macron entend "répondre aux peurs" des citoyens
Selon le président de la République, la crise que connaît la France est liée à certaines peurs. Les "problèmes profonds dans notre pays sont liés à l’injustice, aux difficultés économiques qu’on connaît depuis très longtemps, parfois aux doutes qui existent, aux défis qu’on a devant nous liés au vieillissement, au numérique, à l’écologie". "Je pense que ceci crée des peurs, parfois ces peurs sont exploitées et donc notre défi est d’y répondre", a-t-il indiqué.
Pour y parvenir, "il faut continuer à agir concrètement pour nos concitoyens à la rentrée", a-t-il assuré.
Ecoute, "humilité" et action : le nouveau crédo d’Emmanuel Macron
Cette tâche, le chef de l’Etat, souvent pointé du doigt pour ses "déclarations méprisantes", s'efforce de l’aborder "avec beaucoup de détermination et d’humilité". "C’est ce que j’ai demandé au gouvernement et à redonner du sens à l’action, parce qu’il faut, non pas chercher à éteindre les peurs mais à redonner une perspective."
Le message a d’ailleurs immédiatement été relayé par la majorité présidentielle. Dans un entretien accordé au JDD, ce dimanche 28 juillet, le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand a déclaré :
"Le Président a manifesté une volonté d’écoute et de dialogue renforcée, il s’est engagé dans une meilleure prise en compte des réalités locales".
Il estime ainsi que "c’est une pratique plus humaine et plus proche".