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Suite au renouvellement partiel des sénateurs, ils sont plusieurs à être en lice pour le "Plateau". Parmi les favoris, ceux issus des rangs de la droite devraient logiquement voir l’un des leurs accéder à la présidence du Sénat le 1er ocotobre.
Parmi les prétendants UMP, Gérard Larcher, Jean-Pierre Raffarin ou encore Philippe Marini devront se départager mardi après-midi au cours d’une primaire organisée au sein du parti d’opposition. Le vainqueur de cette élection préliminaire représentera l'UMP dès le lendemain.
Une femme est également en compétition mercredi. Nathalie Goulet concourt en effet en "candidate indépendante" mais sans grande chance d’en sortir vainqueur. Le camp des socialistes est représenté sans grande conviction par le sénateur de la Drôme, Didier Guillaume alors que la présence d’un candidat défendant les couleurs UDI n’est pas encore actée.
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Bien qu’à droite le match Larché/Raffarin ne soit pas encore joué, il semblerait que ce soit le second qui sera mené au "Plateau" au regard du pacte qui le lie à Nicolas Sarkozy. Mais au fait, il sert à quoi le président du Sénat ?
L’article 7 de la Constitution
Même s’il est moins exposé médiatiquement que le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat n’en est pas moins important. Il est en effet souvent présenté comme "le deuxième personnage de l’État" tel que prévu par la Vème République (en réalité c’est le Premier ministre qui est le numéro 2 dans l’ordre protocolaire).
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En outre, c’est lui qui assure la présidence de la République par intérim en cas de décès ou de démission du président en exercice. Sous la Vème, cela est arrivé deux fois : à la démission de De Gaulle en 1969 puis à la mort de Georges Pompidou en en 1974. C’est Alain Poher qui avait assuré successivement assuré ces deux intérims.
Autres prérogatives
Le président du Sénat dispose également d’autres prérogatives qui attestent de son importance. Par exemple, il doit être consulté obligatoirement par le président de la République en cas de dissolution de l’Assemblée nationale. Il peut aussi saisir le Conseil Constitutionnel et/ou le Conseil d’État si une loi lui paraît non conforme.
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Le président de la Haute Chambre a aussi un pouvoir de nomination. Il désigne trois des neuf membres du Conseil Constitutionnel, l’une des trois personnalités qualifiées au Conseil supérieur de la magistrature et deux des sept membres de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Le Plateau doit également nommer l’une des trois personnalités de l’Autorité des marchés financiers, trois des neuf membres du CSA et deux des neuf membres du Haut conseil de l’Éducation.
Salaire et avantages
Comme on peut se l’imaginer, le président du Sénat jouit d’une situation plutôt confortable. Il perçoit en fait un double salaire à hauteur de 7100 € brut au titre de sénateur et 7057€ brut en qualité de président. À cela s’ajoutent le logement de fonction de 80 m2 au Petit Luxembourg et la mise à disposition d’une voiture avec chauffeur.