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Plus isolé que jamais. Du point de vue du président de la République, la bataille pour les retraites est terminée, et il est désormais temps de passer à autre chose. Cependant, cet avis est loin d’être partagé par l’ensemble du peuple français. De nombreuses personnes ne souhaitent pas encore passer à autre chose et souhaitent à se mobiliser jusqu’aux Jeux Olympiques de 2024 s’il le faut.
La popularité du chef de l’Etat est au plus bas et une grande partie de la population l’estime isolé, déconnecté, sourd aux revendications des manifestants. J usqu’ici, Emmanuel Macron pouvait compter sur le soutien indéfectible de ses troupes. Mais, après plusieurs mois de colère sociale, les députés de son parti, Renaissance, semblent de moins en moins se fier à leur chef.
Emmanuel Macron critiqué au sein même de son parti
Comme le rapporte Le Figaro, plusieurs élus marcheurs jugent négativement la manière de gouverner du président, trop verticale. "C’est une erreur de trop personnifier les choses et de gouverner seul", a ainsi confié Caroline Janvier, députée Renaissance, à nos confrères.
Derrière ce ressentiment de plus en plus partagé sur les bancs de la majorité, un choix stratégique qui passe mal : le recours à l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter la réforme des retraites. Si cette décision a provoqué un véritable raz-de-marée parmi les opposants politiques et le peuple français, elle a également été mal digérée par les députés de la majorité. "Ça a changé le rapport du groupe au président, en provoquant un fort ressentiment", précise un Marcheur influent.
Macron et le Parlement, une posture qui agace
Au-delà du 49-3, c’est l’attitude du président vis-à-vis du Parlement dans sa globalité qui agace les députés. Face aux multiples motions de censure votées ces derniers mois, Emmanuel Macron n’avait pas hésité à agiter la menace de la dissolution dans le but d’effrayer les élus de l’opposition.
Cependant, dans ses propres rangs, ces déclarations étaient également mal accueillies. "Il ne faut pas croire que ce sont les députés des oppositions qui sont le plus impactés par ce genre de manip’, mais bien les nôtres", déclarait ainsi un haut cadre de la majorité dans les colonnes de l’Express.
"Il faut qu’on fasse sans Macron"
Avec tous ces motifs puis l’impopularité grandissante d’Emmanuel Macron, le doute s’installe dans les rangs de la majorité. Certains élus commencent à ne plus supporter le président et n’hésitent pas à le faire savoir. "Il y en a qui ne peuvent plus le saquer. Il faut qu’on fasse sans Macron, qu’on en fasse un roi dénué de pouvoir", tranche ainsi un Marcheur historique du Parlement auprès du Figaro.
Avant de réunifier la nation derrière lui, une autre mission attend ainsi le président de la République, faire de nouveau l’unanimité au sein de son propre camp