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Selon Europe 1, le président de la République n'aurait pas apprécié que soient divulguées dans la presse des indiscrétions sur sa sécurité personnelle.

La semaine dernière, le journaliste du Monde, David Revault d’Allonnes, écrivait un article qui évoquait des failles dans le système de sécurité entourant François Hollande. Il avait pour cela recueilli le témoignage d’officiers du Groupe de sécurité et de protection de la présidence de la République (GSPR).

En apprenant cet étalage dans la presse, le chef de l’Etat se serait mis dans "un rare état de fureur", selon Europe 1.

"Dans les heures qui ont suivi, il a convoqué ses plus proches conseillers et laissé éclater sa colère la plus froide.", raconte la station. Le président de la République n’aurait pas supporté le manque de loyauté de certaines personnes préposées à sa sécurité personnelle et aurait désormais des doutes sur celles-ci.

"Une ambiance délétère au sein du groupe"

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"Comment faire confiance à des fonctionnaires qui se répandent dans la presse pour le mettre en cause, lui, le chef des armées ?", écrivent les journalistes de la radio.

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Ceux-ci révèlent qu’une enquête administrative a été posée pour démasquer les personnes responsables de ces fuites à la presse, avant que François Hollande y renonce. De son côté, Sophie Hatt, la patronne du GSPR, en a profité pour passer un savon à ses troupes, leur rappelant "leur devoir de se taire".

Quelques policiers et gendarmes se sont confié à Europe 1 pour faire part de l’ambiance "délétère au sein du groupe » en charge de la sécurité du président. Un évoque une histoire de jalousie : "La vérité, c’est que plusieurs grands flics veulent la place de Sophie Hatt et ils la taperont tant qu’elle ne sera pas tombée."

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