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Rentrée 2012 : l'impopularité
Sa cote de popularité n'excède pas 36% (-5 points en un mois, selon TNS-Sofres,). Une véritable chute libre pour le président. " La cote de popularité, elle est sur des résultats. Donc ce sera dans quelques mois que l'on aura, notamment sur la question de l'emploi, le retour de ce qu'on aura fait", réplique François Hollande. Pour l'heure, il reste convaincu que la croissance peut revenir en France au second semestre 2013.
En opposition à la présidence omniprésente de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, le chef de l'Etat minimise ses interventions publiques et face aux journalistes. Idem pour les membres de son gouvernement.
Ses amis lui conseilleraient de faire davantage de déplacements en France pour renouer avec les Français. "Je ne fais pas des déplacements pour des déplacements. Il faut que ça corresponde à un principe, à une politique, à une illustration." Balaie-t-il.
"Efficacité et discrétion" semble donc être les mots d'ordre de la "présidence normale", en pariant sur des résultats tangibles en 2013.
Côté diplomatie et relations internationales, un terrain sur lequel Hollande – qui n'a jamais été ministre - était attendu, il a achevé lundi sa première tournée dans le golfe et en Asie. Et son agenda international du début 2013 est déjà plein : Qatar, Emirats, Israël, Inde, Chine, Japon…
Reste que la question la plus préoccupante des Français reste celle de l'emploi et de l'économie. Tandis que le nombre de chômeurs a dépassé la barre symbolique des 3 millions cet été.
Octobre : petits couacs et grands discours
- 12 octobre : A Dakar, François Hollande proclame solennellement la fin de la Françafrique et sa foi en l'avenir du continent noir.
- 17 octobre : Il reconnaît officiellement au nom de la République la "sanglante répression" des manifestations d'Algériens le 17 octobre 1961 à Paris, rompant avec un silence de 51 ans de l'Etat sur ces événements.
- 31 octobre : Après une série de couacs gouvernementaux (cannabis, 35H), François Hollande reconnaît affronter un moment "très dur" dans l'exercice du pouvoir. "La reprise va arriver", mais "il peut aussi y avoir un scénario noir, celui de la récession".
Septembre : Redressement sur deux ans
- 7 septembre : M. Hollande écarte toute hausse "générale et indifférenciée" des impôts, mais prévient que l'effort de réduction du déficit public sera "le plus important depuis 30 ans".
- 9 septembre : Malmené dans les sondages, le président promet "un agenda de redressement" de la France sur "deux ans".
- 14 septembre : François Hollande confirme la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) fin 2016 et le rejet de permis d'exploration de gaz de schiste.
- 25 septembre : Le président Hollande appelle solennellement à une action "urgente" de la communauté internationale pour tenter de dénouer les crises au Sahel et en Syrie, lors de sa première intervention à la tribune des Nations unies.
Juillet-aout: traité européen, Vel d'hiv...
Il confirme la réduction de 30% de son traitement et de celui du gouvernement.
- 14 juillet : François Hollande assure que "l'Etat ne laissera pas faire" face aux 8.000 suppressions d'emplois annoncées chez PSA.
- 22 juillet : Le président Hollande reconnaît en commémorant la rafle du Vel d'hiv, 17 ans après l'ancien président Chirac, "la responsabilité" de la France dans "ce crime".
Juin : législatives et Trierweilergate
- 12 juin : La compagne du chef de l'Etat Valérie Trierweiler crée la stupeur et place le président en position délicate en adressant sur twitter ses encouragements au dissident PS opposé aux législatives de la Rochelle à Ségolène Royal, l'ex-compagne de François Hollande.
- 17 juin : majorité absolue pour le PS au 2e tour des législatives: avec 314 sièges sur 577, la gauche n'a jamais obtenu autant de sièges à l'Assemblée nationale.
Mai : Election et sommet de l'Otan
- 6 mai : François Hollande est élu avec 51,6% des voix. Le 15 mai, il devient officiellement le 7e président de la Ve République, scellant le retour de la gauche au plus haut sommet de l'Etat après 17 années d'absence.
Il adresse un "message de confiance" aux Français, malgré une "dette massive". "Je fixerai les priorités, mais je ne déciderai pas pour tout et partout".
- 16 mai : Formation du gouvernement Ayrault.
- 18 mai : Premier entretien à Washington avec le président américain Barack Obama : convergence sur la croissance européenne et l'avenir de la Grèce dans la zone euro.
- 21 mai : Sommet de l'Otan à Chicago : la France a fait "plus que (son) devoir" en Afghanistan et n'a pas à fournir de "compensation" au départ de ses troupes combattantes d'ici la fin 2012, déclare M. Hollande.