De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Deux grands évènements politiques au cours de la même semaine ? Ce n’est certainement pas le scenario dont rêvait Nicolas Sarkozy pour annoncer son éventuel grand retour. Depuis quelques semaines, le bruit court en effet que l’ancien président aurait prévu de faire son come-back fin août, le 26 plus précisément. Une date loin d’avoir été choisie au hasard puisqu’elle correspond à la veille de la rentrée politique de François Fillon. L’ex-locataire de l’Elysée, comptait ainsi faire d’une pierre deux coups : annoncer son retour et affaiblir l’évènement programmé de son meilleur ennemi, comme l’avait expliqué au Parisien le député filloniste Jérôme Chartier. "A coup sûr, Sarkozy va annoncer la veille qu’il est candidat à la présidence du parti (UMP, ndlr), histoire de bien torpiller la rentrée médiatique de François", avait-il prédit.
Pourquoi pas le 26 août ?Mais c’était sans compter sur l’exécutif, lequel a annoncé lundi qu’il remaniait le gouvernement et que la nouvelle équipe serait présentée ce mardi, autrement dit le 26 août. Un véritable pavé dans la mare qui, s’il a sans doute arrangé les affaires de François Fillon, a très certainement gêné celles de Nicolas Sarkozy. Alors que ce dernier veut revenir en héros, attendu par les électeurs de droite, on imagine bien que l’annonce de la composition d’une toute nouvelle équipe gouvernementale ferait de l’ombre à celle de son éventuel retour. Pas question donc d’annoncer quoi que ce soit ce mardi.
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Nicolas Sarkozy : ce qu’il attend pour revenir
"Le temps de la réflexion" pourrait s’allongerLa semaine étant loin d’être finie, il reste cependant encore quelques jours à l’ancien président pour faire ce come-back qui agite la classe politique et ce, au risque de faire mentir ceux qui l’annonçaient en août. Il devrait avoir lieu "dans la dernière semaine d’août" avait notamment avancé le Journal du Dimanche en juin dernier.
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"C’est encore le temps de la réflexion" avait quant à lui invoqué le principal intéressé à l’Assemblée, après s’être vu remettre le Prix de l’appel du 18 juin. Compte tenu de l’agitation soulevée lundi par la majorité, sans doute ce "temps" pourrait être allongé. En admettant que son retour soit véritablement à l’ordre du jour, le champion de la droite attendra très probablement que la vague du remaniement gouvernemental soit passée pour déclencher sa propre tempête médiatique. Mais s’il veut réellement revenir pour la présidence de l’UMP, Nicolas Sarkozy devra toutefois se manifester relativement rapidement. Cette élection est en effet prévue pour dans moins de trois mois.
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