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Le gouvernement d’Edouard Philippe s’apprête à passer une rentrée mouvementée avec notamment en ligne de mire la réforme du code du travail. Ces deux derniers mois, l’exécutif a déjà eu droit à son lot de polémiques qui n’ont pas fait du bien à la cote de popularité d’Emmanuel Macron, qui affiche aujourd’hui seulement 36% de jugements positifs (-7) selon un sondage YouGov relayé par L’Express.
La hausse de la CSG a du mal à passer
La réforme de la CSG a dès le début de mandat cristallisé bien des critiques. Sa hausse, qui pourrait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2018, a notamment agacé les retraités qui ne bénéficieront pas, contrairement aux salariés, d’une suppression des cotisations maladie et chômage en échange. Si l’été a permis de tempérer les mécontentements, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie a demandé aux retraités cette semaine, dans une interview à Sud-Ouest, de faire un "effort" pour les jeunes, rappelant que l’objectif était "la baisse des impôts pour tous".
Les APL ont mobilisé
Les jeunes n’ont d’ailleurs pas été épargnés non plus pendant les mois de juillet et août, à commencer par l’annonce de la baisse des APL de 5 euros. La nouvelle a été très mal accueillie et souvent comparé à la réforme de l’ISF qui s’annonce.Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise, et Alexis de Corbières ont même débarqué à l’Assemblée Nationale avec un panier de courses d'une valeur de 5 euros.
Tout en disant assumer cette décision et en évoquant les nécessaires économies, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castener, a expliqué dans Le Parisien qu’il ne faisait qu’appliquer une décision du gouvernement précédent. L’ex-ministre du budget de François Hollande, Christian Eckert, a démenti.
Les maires se fâchent
La polémique autour des APL a beaucoup dominé cet été, mais elle a fait place en cette fin de mois d’août à la colère des Maires des France. Dans une lettre adressée à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, l’Association des Maires de France (AMF) se désole de la décision du gouvernement de ne signer cette année que 293.000 contrats aidés contre 456.000 l’an passé. La ministre a justifié cette décision par le coût et l’inefficacité du dispositif qui bénéficient aux personne en difficulté d’emploi. Les maires y ont beaucoup recours et leur colère peut s'expliquer d'autant plus qu'ils ont été particulièrement touchés par les annonces estivales du gouvernement, comme la suppression de la taxe d’habitations pour 80% des Français.
Le point d’indice des fonctionnaires
La polémique n’aura pas duré longtem ps mais elle risque de ressortir prochainement, tant les syndicats ont été surpris fin juin quand le ministre de l’Action et des Comptes Publics, Gérald Darmanin a annoncé un gel du point d’indice pour les fonctionnaires. Il a également prévenu qu’il ne reviendrait pas sur cette décision avant 2018.
Bloqué entre 2010 et 2016, le point d’indice avait été revalorisé sous le précédent quinquennat, avec une hausses de 0,6% juillet et une autre de même ampleur en février dernier. Avec les différents rendez-vous prévus entre gouvernement et syndicats cet automne, nul doute que le sujet devrait être remis sur la table.