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Un prénom, ça ne se choisit pas. Il y a ceux qui adorent le leur et les autres, qui aimeraient en changer, même si très peu de personnes sautent le pas. Et puis il y a ceux qui font polémique ou qui ne sont pas au goût de tout le monde. Eric Zemmour, possible candidat à l’élection présidentielle de 2022, a remis le choix des prénoms sur le devant de la scène médiatique cette semaine.
Gérald Darmanin : "Mon grand-père était harki"
Invité sur France 2 dans l’émission On est en direct samedi 11 septembre, le polémiste a affirmé qu’il prendrait des mesures pour interdire les prénoms qui ne sont pas français s’il était élu au sommet de l’Etat. Devant les caméras, il a seulement évoqué l’interdiction des "prénoms musulmans", avant de développer sa pensée quelques jours plus tard sur RTL. Là, au micro de la radio, il a précisé vouloir interdire les "prénoms étrangers" de manière générale, citant "les Kévin et les Jordan".
Ces propos ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et dans la classe politique. Le dernier à avoir réagi est le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Interrogé par RTL mercredi 15 septembre, le locataire de la place Beauvau a dénoncé les propos d’Eric Zemmour, tout en faisant une confidence sur ses propres prénoms. "Je suis très fier que mon deuxième prénom soit Moussa", a-t-il affirmé au micro de la radio, avant d’ajouter : "Mon grand-père était harki. Il s'est battu en 1940 pour la France. Il a libéré Saint-Amand-Les-Eaux des Allemands, et dans trois semaines, j'ai l'honneur d'inaugurer une rue à son nom : adjudant-chef Moussa Ouaki". "Il n’y a pas plus français qu’un Français de volonté", a conclu Gérald Darmanin.