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Ces ministres qui ne boudent pas leur plaisir : les violentes critiques de Gérald Darmanin et Bruno Le Maire
C’est un "désastre". Pis encore, une "disparition". Pour qualifier le score de la droite républicaine aux dernières élections européennes, Bruno Le Maire ne manque pas de mots, tous plus acerbes les uns que les autres. A ses yeux, le parti de Laurent Wauquiez paye son "absence de chef, de projet, de ligne économique claire", rappelle Le Figaro. Il y voit aussi les conséquence de son "refus de trancher en 2017 entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen". "Je ne le fais pas de gaieté de coeur mais l’abstention n’est pas dans mes gènes surtout lorsqu’un parti extrémiste s’approche du pouvoir", avait pourtant expliqué François Fillon à la veille du second tour de l’élection présidentielle. Il avait fait le choix de voter pour le président de la République, souligne France Info.
Ce qui n’empêche pas le ministre de l’Economie de s’amuser : "On voit le résultat de cette stratégie aujourd’hui", a-t-il lancé dimanche soir, devant la presse.
Il n’est pas le seul à s’en être pris aux Républicains. Le lendemain, Gérald Darmanin sortait lui aussi la cavalerie lourde. "Nicolas Sarkozy est parti après avoir fait 13% aux européennes, Jean-François Copé est parti après avoir fait 20%. Malheureusement, je constate que Laurent Wauquiez a mis mon ancienne famille politique dans le mur", s’est-il agacé, avant de décrire son ancien parti comme une "mer morte". "Une situation qui conforte le transfuge de LR dans son choix", souligne le quotidien marqué à droite, qui se base sur ses récentes déclarations. "Il y a un défi, celui de réformer le pays, et ce n’est manifestement plus la portion congrue des Républicains qui y arrive", a-t-il asséné.
Ces ministres qui ne boudent pas leur plaisir : heureux de voir la droite tomber ?
Gérald Darmanin et Bruno Le Maire ne sont pas les seuls, assure Le Figaro, a se réjouir de l’échec de la droite traditionnelle et républicaine. C’est, évidemment, le cas du président de la République puisque celui-ci a réussi son OPA sur l’électorat LR, mais pas que. C’est aussi le cas d’Edouard Philippe et de tous les membres du groupe "Bellota", un comité d’échange sur WhatsApp qui regroupe un certain nombre de transfuges de la droite parmi lesquels Sébastien Lecornu ou Thierry Solère.
"On a fait notre job, LR ne représente plus rien", s’enthousiasmerait l’un d’eux, d’après les informations du journal national, visiblement très satisfait de cette revanche. "Les gens de droite votent LREM !", poursuit un autre tandis qu’un troisième se moque sans regret du faible score de François-Xavier Bellamy en Auvergne-Rhône-Alpes, la région de Laurent Wauquiez. "Ce ne sont pas quelques individualités qui sont parties chez En Marche, ce sont les électeurs de droite qui nous rejoint", assure un quatrième alors que d’autres encore s’amusent de la teneur des SMS envoyés par les élus de droite qu’ils reçoivent.
"Les deux forces politiques ont portées en tête ce soir reproduisent peu ou prou les scores d’avril 2017. Au contraire les deux partis qui ont gouverné la France pendant plus de cinquante ans totalisent chacun moins de 10% des suffrages exprimés", a expliqué le Premier ministre qui, souligne Le Figaro, "entend continuer son travail de sape de LR"...
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