
Après un an et demi de procédure, un nonagénaire a pu récupérer sa maison de Poitiers qui était squattée. Il doit s’acquitter d’une facture de 17 000 euros en plus des travaux de rénovation à prévoir....
Professeur de droit constitutionnel reconnu, élu français et politologue de renom… Olivier Duhamel, qui enseignait à l'Institut d'Etudes Politique depuis deux ans, avait su se faire une place sur la scène politico-médiatique française. Depuis, il doit répondre d'accusations graves, puisqu'il aurait commis le viol et l'inceste d'après sa belle-fille, Camille Kouchner. Cette dernière, indique Le Monde, a récemment publié un ouvrage intitulé La Familia Grande. L'avocate y revient en détail sur les agressions sexuelles et les viols dont elle accuse Olivier Duhamel, qui aurait abusé de son frère jumeau alors qu'ils étaient adolescents, affirme-t-elle. Le scandale a d'ailleurs participé à la décision de Frédéric Mion, directeur de Sciences-Po Paris, de quitter son poste. Au courant des agissements supposés du professeur et en proie à un autre scandale des plus importants, le haut-fonctionnaire a finalement cédé à la pression, informe Femme Actuelle.
Cependant, il n'est pas la seule personnalité influente à avoir côtoyé et travaillé avec Olivier Duhamel. C'est aussi le cas d'un ministre bien connu des Françaises et des Français : un certain Gérald Darmanin…
Sandrine Rousseau, économiste, auteure et femme politique française revient en détail sur l'une des fois où les deux hommes, estime-t-elle, se sont ligués contre elle. Elle cherchait alors à se faire élire à la présidence de Sciences-Po Lille et avait remporté le scrutin. "J'ai postulé à plusieurs postes après, et des personnes qui sont aujourd'hui accusées de violences sexuelles m'ont barré la route. C'est le cas d'Olivier Duhamel et de Gérald Darmanin par exemple", affirme-t-elle sur le plateau d'Anne-Elisabeth Lemoine.
Olivier Duhamel était alors président de la fondation nationale des sciences politiques. Il a depuis démissionné, en raison des accusations de sa belle-fille. Gérald Darmanin avait voix au chapitre en tant qu'ancien élève et "personnalité extérieure".
"Olivier Duhamel, qui ne prenait jamais part à aucun vote sur les directions de Sciences Po, a pour la première fois voté contre. Sans doute au motif que la personnalité et les combats que j'incarnais n'avaient pas leur place à Sciences Po", indique-t-elle encore.