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Selon le quotidien La Montagne, un conseiller Front national  (FN) fraîchement élu à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) aurait été le responsable d'une fusillade mortelle à Belle-île-en-Mer (Morbihan) en 1979.

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Eric Assad, un conseiller municipal du Front national élu le 30 mars dernier à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), aurait été l’auteur d’une fusillade mortelle à Belle-île-en-Mer (Morbihan) en 1979. L’information a été révélée ce vendredi par le quotidien local La Montagne.

Les faits remontent au 1er décembre 1979. Eric Assad avait alors 24 ans et officiait en tant qu’infirmier psychiatrique. Se remettant mal d’une déception amoureuse, il avait ouvert le feu dans les rues du Palais, tuant un étudiant en droit de 23 ans et blessant grièvement un quinquagénaire, fonctionnaire à Nantes. Un boucher qui était sorti de sa boutique avait, lui, été blessé à coups de crosse. Le jeune homme avait par la suite été déclaré irresponsable avant d'être interné durant 7 ans en hôpital psychiatrique. L’auteur de la fusillade avait ensuite engagé de nombreux recours administratifs.

Eric Assad nie et parle d’un homonyme

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Le conseiller municipal Eric Assad, 59 ans aujourd’hui, a affirmé à La Montagne qu’il s’agissait d’un homonyme. "Ce n'est pas du tout moi", "j'étais en Grèce depuis 1978 et jusqu'en 1991", assure l’élu. En outre, il dément aussi avoir engagé une procédure devant la Cour européenne des Droits de l'Homme, laquelle porte pourtant son nom et une domiciliation à Clermont-Ferrand. Elle avait abouti favorablement en 2006.Si La Montagne indique que le casier judiciaire de l'élu FN est vierge, le journal explique que c’est ce que prévoit la loi en cas d’irresponsabilité pénale. En revanche, le quotidien écarte l’idée d’un homonyme qui serait né le même jour, la même année et qui plus est dans la même ville : Saïgon…

Des responsables FN embarrassés

Les responsables locaux du FN ont dit ne pas être au courant de l’affaire.  Le journal a contacté l’avocat du parti, Me Wallerand de Saint-Just, qui a déclaré : "son affaire n'est pas déshonorante mais il aurait peut-être dû, à titre prudentiel, nous en parler". Ce dernier a ajouté : "si nous avions su tout cela avant de l'investir, nous aurions regardé différemment les choses".

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