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Une dernière volonté qui passe mal. Alors qu’il vient de démissionner de son poste au ministère du Travail, le Point a révélé que François Rebsamen comptait supprimer les SMS de relance envoyés aux chômeurs inscrits à Pôle Emploi. Ces messages envoyés chaque mois permettent de rappeler à ces derniers qu’ils doivent actualiser leur profil. Et ils sont particulièrement importants car en cas d’oubli, un demandeur d’emploi peut se voir radié de Pôle Emploi pour "cessation d'inscription pour défaut d'actualisation". 650 000 SMS par mois en moyenne avaient été envoyés l’an dernier.
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Mais d’après le Point, l’ancien ministre du Travail n’aurait, en réalité, pas dirigé les mauvais résultats obtenus en mai dernier, où 3 552 000 chômeurs de catégorie A avaient été recensés. Ainsi, il rejetterait la faute sur les SMS envoyés par l’agence. En effet sans SMS, les résultats auraient pu être bien moins catastrophiques. Pour se justifier, il aurait même déclaré : "3,3 millions de SMS avaient été envoyés ! Est-ce normal ? Et puis ça coûte cher".
Les critiques fusent à gauche comme à droite
Une dernière volonté qui ne passe pas dans son propre camp. "Cette idée saugrenue de SMS ressemble en fait à un SOS désespéré et désespérant. Ce n'est pas en changeant le thermomètre qu'on fera réellement tomber la température", a ainsi dénoncé le député Olivier Falorni au Figaro. "Si le seul souci du ministre du Travail n'est pas de faire baisser réellement le nombre de chômeurs mais de faire en sorte de moins bien apprécier ces chiffres, il faut jeter l'éponge", a, pour sa part, affirmé le sénateur les Républicains, Roger Karoutchi.
De son côté, Pôle Emploi a assuré au quotidien qu’il garderait bien "un système d'une unique relance par SMS tous les mois dans le cadre de l'actualisation".
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