Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
L'arme de Michel Charasse
Revenant sur les 20 ans de la disparition de François Mitterrand, le magazine Charles a interviewé Michel Charasse dans son bureau du Conseil constitutionnel. L'ancien ministre et proche de l'ancien président, a révélé que le premier président socialiste, alors très malade, lui avait demandé de "faire le nécessaire" s'il voyait qu'il n'était "plus en état". "Ce qui voulait dire : « Pour me mettre une balle dans la tête ou me faire une piqûre ». Je ne sais pas faire les piqûres et je ne me voyais pas lui mettre une balle dans la tête", a poursuivi Michel Charasse.
La journaliste lui demande alors "s'il a déjà eu une arme entre les mains". Il répond : "Oui, j'en ai une là", c'est-à-dire dans son bureau, où se déroule l'entretien. L'avait-il déjà à l'Elysée ? "Bien sûr", répond-il et, selon lui, le président Mitterrand était au courant.
François Mitterrand a-t-il été euthanasié ?
Dans le livre d'un journaliste britannique (François Mitterrand, portrait d'un ambigu), Anne Pingeot, l’ancienne maîtresse du président de la République, laisse entendre qu’un médecin lui a donné une injection "pour terminer les choses".
Au soir de sa vie, l'ancien chef de l'Etat lui aurait dit : "Quand mon cerveau sera atteint, vous me liquidez, je ne veux pas être dans cet état." Et l’ancienne compagne du président de subodorer : "Dans la nuit [le docteur Tarot] a dû lui donner une injection pour terminer les choses."
Les petits conseils à Michel Sardou
"Il connaissait toutes mes chansons. Je n’ai jamais vu ça. C’était surprenant", a raconté le chanteur Michel Sardou lors d’une interview à la revue Schnock dont des extraits ont été publiés dans le JDD. Et François Mitterrand a même invité le chanteur au palais présidentiel. "Moi dans ma tête, je me dis que c’est un déjeuner où il va y avoir tous les artistes et je me retrouve tout seul à l’Élysée, champagne à la main. J’attends. On ouvre les portes, et je vois arriver le roi de France", a ironisé Michel Sardou.
Michel Sardou raconte alors que le président connaissait tous ses tubes et qu'il lui a formulé quelques conseils. Passant en revue les chansons de l’artiste, il lui aurait alors dit concernant Je suis pour (où le chanteur prend position pour la peine de mort) que "la maladresse, c’est le titre. Vous auriez appelé ça Le Talion, vous auriez été moins emmerdé. Bon vous étiez jeune, on pardonne". Concernant la chanson Je ne suis pas mort, je dors, François Mitterrand aurait même conseillé à Michel Sardou de l’inclure dans son tour de chants.
Mitterrand, coureur de jupon
Dans son livre La petite fille de la Ve sorti fin avril 2015, Roselyne Bachelot raconte plusieurs anecdotes à propos de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Mitterrand.
Voici ce qu'elle raconte à propos de l'ancien président socialiste : "Les élus, les patrons, les curés mais aussi les femmes chaviraient. Le futur président de la République avait un charme ravageur, toutes en étaient folles et il multipliait les conquêtes. Il était de notoriété publique qu'il avait pour maîtresse l'épouse d'un marchand de bestiaux du Bazois. Le maquignon étant parti avec son troupeau pour Paris, l'épouse, pensant être tranquille, fit un jour venir son amant à la maison. Quand, dans la nuit, le cocu rappliqua, Mitterrand dut se résoudre à sauter par la fenêtre et explosa la verrière en contrebas avant de prendre la fuite en se blessant assez sérieusement au visage. Le lendemain, on le voyait à la foire du chef-lieu, le visage couturé mais avec de grandes lunettes noires, souriant et serrant les mains le plus naturellement du monde".
Mitterrand le vampire
Dans le même livre du journaliste britannique, où Anne Pingeot pense que Mitterrand a été euthanasié, celui-ci raconte que pour mieux paraître à la télévision, l'ancien président était coaché par Jacques Séguéla.
"Un chirurgien dentiste s’occupa de ses canines, qui lui donnaient un petit air de vampire. Mitterrand commença par refuser, mais Séguéla lui dit : ‘Si vous ne vous faites pas limer les canines […] vous susciterez toujours la méfiance. […] Vous ne serez jamais élu à la présidence de la République avec une denture pareille’.”, relate le journaliste britannique.