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Six mois après son éviction du palais de l’Elysée, Aquilino Morelle sort de son silence. Dans une enquête publiée ce jeudi dans le Nouvel Observateur, il revient sur son expérience à l’Élysée, sur ses prochaines activités, sur Valérie Trierweiler et les relations qu’il entretenait avec le président.
Sur ce dernier point, l’ancien conseiller de François Hollande s’exprime sans détour, qualifiant le chef d’État d’"enfoiré". C’est lui, l’ami proche, qui avait apporté à François Hollande l’exemplaire du Closer à l’origine de la séparation du président et de sa compagne. "J’ai vu François (Hollande) nu, plus bas que terre", a-t-il expliquer au Nouvel Obs' qui a publié des extraits de l'enquête mardi.
"J’ai été victime d’une élimination politique planifiée"
La déception et la colère semblent avoir profondément marqué Aquilino Morelle. "C’est simple, j’ai été victime d’une élimination politique planifiée", a-t-il raconté, toujours au Nouvel Obs’, confirmant ce qui avait été révélé dans un article du Point daté du 11 septembre.
Dans ce même article, l’ex-conseiller s’était en outre permis de faire un parallèle avec ce qui s’était passé cet été pour l’ancien ministre de l’Économie, Arnaud Montebourg. Il reprochait alors à l’exécutif de se plier de plus en plus aux exigences de la chancelière allemande. "Ils vont obéir aux ordres de Merkel comme de bons toutous" avait-il dit . Aquilino Morelle qui a ensuite contesté cette interview au Point, ne nie pas pour autant avoir tenu de tels propos.
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Bientôt un livre pour s'expliquer
Ce retour sur la scène médiatique devance la publication d'un livre autobigraphique, dans la même veine qu'une certaine ex-Première dame avant lui. L'ex-conseiller souhaite faire la lumière sur ce qu’on lui reproche. "Le dossier est vide, je n’ai rien à me reprocher" a-t-il confié au Nouvel Obs', précisant que cet ouvrage avait pour but pour expliquer à sa femme, ses enfants, ses proches et tous ceux qui ne comprenaient pas son silence, pourquoi il avait agi ainsi.
Pour rappel, Aquilino Morelle avait été sommé de quitter son poste de conseiller politique auprès du président le 18 avril dernier suite aux révélations de Mediapart concernant l’emploi d’un cireur de chaussures dans les bâtiments élyséens. La deuxième raison et sans aucun doute la plus sérieuse, est l’accusation de conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique portée contre lui alors même qu’il était inspecteur à l’Igas (Inspection générale des Affaires sociales) en 2007.
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