Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Il n’a pas mâché ses mots. Mardi dans les couloirs de l’Assemblée, le député PS Pascal Cherki a en effet déclaré que "lorsque l’on est président de la France on n’est pas conseiller général, on prend la mesure de la situation et on change de braquet". Visiblement très remonté contre le chef de l’Etat et la politique qu’il mène actuellement, il a ajouté que "François Hollande n’a pas été élu pour conduire le peuple français sur le chemin sans fin de l’austérité et de la rigueur. Ce n’est pas cela, le rêve français". Selon lui, "La situation est très grave, nous sommes dans une marche à la crise importante".
Loin de ne s’en prendre qu’au président de la République, le député PS a également dénoncé la paralysie de l’Europe : "Ces égoïsmes nationaux sont venus de l'entêtement, de l'obsession d'Angela Merkel, qui se comporte avec le même entêtement, la même obsession que nous avons eus, nous, les vainqueurs de la Première Guerre mondiale, avec l'Allemagne en 1919".
Des propos "inacceptables"
Les propos de Pascal Cherki n’ont pas manqué de faire bondir le premier secrétaire du PS. Harlem Desir aurait, d’après un participant de la réunion du bureau national du parti qui s'est tenue mardi soir, ainsi rappelé que "ce qui est attendu aujourd'hui d'un député qui doit son élection au PS et qui a été élu dans la foulée de François Hollande, c'est d'être mobilisé derrière le président de la République". Partageant l’avis du premier secrétaire du PS, son conseiller Alain Fontanel a, quant à lui, estimé que les déclarations de Pascal Cherki "sont totalement inacceptables. Chercher à faire de la publicité personnelle aux dépens du président de la République est indigne d'un député socialiste".
Ci-dessous la vidéo d'un homme interpellant François Hollande à Dijon :