De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Face à cette grève qui dure depuis trois jours, le président de la République est sorti de son silence vendredi 13 juin. En marge d’un déplacement à Andorre, le chef de l’État a invité les cheminots à cesser de perturber le trafic.
"Le mouvement doit s'arrêter" a-t-il ainsi indiqué en affirmant que la réforme ferroviaire était "faite pour qu'il y ait un meilleur service public" et que les garantie réclamées par les cheminots "ont été fournies".
Les syndicats cheminots contestent toujours le projet de réforme qui prévoit entre autres la fusion entre la SNCF et RFF. "Maintenant, la réforme doit être présentée au Parlement et elle doit être votée et à un moment, et le moment est arrivé, un mouvement ça doit s'arrêter, ça ne veut pas dire que le dialogue ne puisse pas continuer" a-t-il encore déclaré.
Des menaces sur le bac ?
Plus tôt dans la matinée le secrétaire d'État aux Transports a évoqué d'éventuelles conséquences pour la bonne tenue du bac lundi. Au micro de France Info, Frédéric Cuvillier a ainsi déclaré que la première journée d'épreuve pourrait-être "menacée". Il a par la suite nuancé ses propos indiquant sur BFMTV : "le Bac n'est pas menacé, il peut y avoir des conséquences suite au mouvement de grève reconduit par deux organisations syndicales". Les organisations syndicales ont fait savoir pour leur part que la grève était reconduite pour 48h... Affaire à suivre.