Parmi les 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, Christian L., un pompier professionnel, est également jugé pour détention d’images pédopornographiques. Sa compagne a été entendue comme témoin...
Après un long feuilleton politico-judiciaire, François Hollande a fini par trancher, dans l'après-midi de mardi, en accordant une grâce totale à Jacqueline Sauvage. La sexagénaire était en prison depuis 2014, condamnée pour le meurtre de son mari violent.
A lire aussi - Ces condamnés touchés par la grâce présidentielle
Selon Le Parisien, la décision du président ne s'est pas fait sur un coup de tête : cela fait déjà un mois qu'il l'a prise. Mais avant de l'officialiser, il a demandé conseil à l’ex-Premier ministre Manuel Valls, le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, son prédécesseur, Christiane Taubira, Bernard Cazeneuve, et plusieurs de ses amis hollandais.
Depuis son renoncement, François Hollande se sent libre
Le 2 décembre, après une visite des filles de la condamnée, François Hollande aurait définitivement pris sa décision. Pourquoi entre Noël et le Nouvel An ? "Parce qu’il n’était pas question, à ses yeux, que Jacqueline Sauvage entame 2017 derrière les barreaux. Et peut-être parce qu’elle fêtait mardi ses 69 ans", avance Le Parisien. "Elle a été victime de violences toute sa vie, ses filles aussi, son fils s’est suicidé. Le président a dit : Maintenant, ça suffit ! C’est une décision humaine", décrypte un proche de la famille Sauvage.
Cette décision montre également l'état d'esprit du président qui, depuis son renoncement au début du mois, se sent libre. "On ne pourra plus dire qu’il fait ça dans une optique électorale", vante un fidèle.
Vidéo sur le même thème : François Hollande accorde une grâce totale à Jacqueline Sauvage