
Les seniors aussi peuvent s'ils le décident faire don de leur foie ou de leurs poumons pour sauver la vie de patients en attente de greffe, et ce jusqu'à un âge avancé contrairement à ce que l'on pourrait...
"J'ai fait en sorte, sous ma présidence, d'améliorer les parcours professionnels, de valoriser un certain nombre de catégories aides-soignantes ou infirmières. Mais ça ne suffit pas", expliquait l'ancien chef de l'Etat, le 25 mai 2020. Interrogé par France Inter, François Hollande a tenu a revenir sur sa responsabilité dans la crise sanitaire actuelle. Il estime ne pas pouvoir couper à un mea culpa.
"J'ai présidé la France pendant cinq ans, donc j'ai ma part de responsabilité aussi dans la situation de l'hôpital", ajoute-t-il, comme pour rappeler son rôle. Il insiste, non sans tempérer le propos initial : "J'ai pris ma part, donc je ne veux pas du tout m'exclure, même si j'ai apporté des moyens supplémentaires".
C'est que, François Hollande a été confronté de près au coronavirus Covid-19. Son père, qui demeurait en Ehpad au moment où l'épidémie s'est déclaré, n'a pas survécu à cette sinistre période. Il n'est pas mort du virus mais chaque fois qu'il est allé visité son paternel, le socialiste a "vu ce qu'étaient les conditions de travail des personnels et les difficultés que les familles de victimes rencontraient". Il a d'ailleurs voulu rappeler combien la période "nous a rappelé que nous étions tous vulnérables".
Conséquence de quoi, François Hollande a trois conseils à donner au président de la République. Selon lui, Emmanuel Macron devra mécaniquement prendre des décisions sur "la gouvernance du système", de sorte à donner "plus de souplesses aux hôpitaux", mais aussi sur les salaires. Il faudra selon lui rattraper l'écart, désormais "constaté". Il incite aussi à une organisation du travail différente, poursuit France Info.