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Très attendu, « Le Pouvoir » sort de mercredi en salles. Le documentaire réalisé par Patrick Rotman, promet d'entraîner les spectateurs dans l'univers du président "normal" et de découvrir  comment, en coulisses, il gère les affaires de la France.
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Les curieux vont en prendre plein les yeux. Si La Conquête avait montré comment Nicolas Sarkozy s’est hissé sur le siège de président de la République en 2007, Le Pouvoir s’attache, quant à lui, à dévoiler le quotidien de François Hollande en tant que chef de l’Etat. Egalement réalisé par Patrick Rotman, le documentaire cherche en effet à souligner l’autre visage du président. Au plus bas dans les sondages et souvent critiqué pour son manque de fermeté, François Hollande apparaît ainsi à l’image comme un homme droit dans ses bottes qui n’a pas peur de faire passer ses messages avec fermeté mais sans jamais hausser le ton.  La bande-annonce donne d’ailleurs un bon avant-goût de ce qui attend les spectateurs. Ceux-ci devraient tout voir, des réunions avec les conseillers, aux rendez-vous avec les principaux ministres en passant pas la préparation des grands sommets internationaux. Récemment invité sur le plateau de RMC et BFMTV, Patrick Rotman,  a expliqué que l’objectif de son œuvre est "de montrer le fonctionnement au somment de l’Etat, comment se prennent les décisions, comment travaille le président. C’est d’ailleurs assez étonnant que le président ait donné son autorisation. Il n’a absolument rien demandé".

"Quoi qu’on pense de la politique de François Hollande, jamais personne n’a pu filmer à l’Elysée"
Fruit d’un travail de huit mois aux côtés du chef de l’Etat, le documentaire est cependant descendu par certains qui y voient un président mou, peu enclin à s’imposer au sein du gouvernement et comme perdu à l’Elysée. "Quoi qu’on pense de la politique de François Hollande, jamais personne n’a pu filmer à l’Elysée. C’est la première fois que quelqu'un a pu tourner 40 ou 50 heures de rush. Quand j’ai fait un film sur Mitterrand ou Chirac, j’avais du mal à trouver des images d’archive. Là, il y en aura", s’est défendu le réalisateur. Les spectateurs pourront, quant à eux, se faire un avis dès mercredi.