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Depuis qu’elle a été nommée au gouvernement, Ségolène Royal traîne avec elle le surnom de Première dame de l’ombre. Il faut dire que dans l’entourage du président, elle s’impose comme la figure féminine de référence. Ensemble pendant près de 25 ans, ces deux bêtes de politiques ont réussi à fonder une famille nombreuse (ils ont quatre enfants) tout en gravissant les échelons côte à côte. De plus, séparés depuis plusieurs années, et malgré quelques divergences, ils réussissent aujourd’hui à travailler ensemble. Ecartée de la garde rapprochée de François Hollande par Valérie Trierweiler, Ségolène Royal a pu la réintégrer et même être nommée au gouvernement dès que le chef de l’Etat et la journaliste ont rompu en début d’année 2014.
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"Ils ont repris leurs vieux réflexes, l’amour en moins"
Et depuis, la "Dame du Poitou" a su s’imposer dans ce que Le Parsien appelle un "tandem hors normes". "Pas une décision importante sans que François Hollande ne consulte Ségolène Royal, écrit encore le quotidien. Pas une stratégie échafaudée sans qu’elle y mette sa patte…". Et une de leur amie commune d’ajouter dans les colonnes du journal : "Ils s’appellent ou s’envoient des textos toute la journée. Dès qu’il termine un discours ou une intervention télé, Hollande veut savoir ce que Royal a pensé". "Dans les réunions, il suffit qu’il lève un sourcil pour qu’elle sache ce qu’il veut dire, et vice-versa", y souligne de son côté le journaliste Serge Baffy, évoquant même un "couple indéfectible" qui se connaît "par cœur".
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Elle a "promis de l’aider" pour 2017
Et alors que la prochaine élection présidentielle n’est plus qu’à quelques mois, Ségolène Royal semble bien vouloir en tirer profit. En effet, et même si le locataire de l’Elysée n’a pas encore annoncé ses intentions, elle espère bien occuper une place de choix à côté du candidat Hollande. Elle a "promis de l’aider" croit savoir Le Parisien qui précise, qu’en échange, elle "aimerait un poste prestigieux à l’international". Mais plus que des petits arrangements, mener cette bataille à deux serait pour François Hollande et Ségolène Royal une manière de livrer un dernier grand combat ensemble, et non plus l’un après l’autre. Après les présidentielles de 2007 et 2012 où chacun avait fait cavalier seul, 2017 pourrait bien être l’occasion d’unir leur force pour ce qui pourrait bien être "le dernier baroud d’honneur du duo socialiste". D’autant que la ministre jouit d’une popularité qui fait cruellement défaut au chef de l’Etat : elle fait partie du Top 5 des personnalités de gauche, tandis que lui dépasse à peine 20% d’opinions favorables (sondage Opinionway pour LCI).
Plus qu’une Première dame, une "Reine mère"
Le rôle de Ségolène Royal est aujourd’hui tellement étendu et le duo politique qu’elle forme avec François Hollande si puissant, qu’elle semble même avoir dépassé le statut de simple Première dame. A tel point que des ministres la surnomment désormais "la Reine mère".
En vidéo - Le petit lapsus de Ségolène Royal qui se prend pour François Hollande