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Face à la situation dans laquelle se trouve actuellement François Hollande, son ex-compagne Ségolène Royal nourrit quelques inquiétudes sur les répercussions que cela peut avoir sur leurs enfants. Plus de détails sur ce qui tracasse la ministre. 

Ségolène Royal est inquiète. La ministre s’inquiète en effet des conséquences que pourrait avoir sur leurs enfants une éventuelle candidature de François Hollande à un second mandat présidentiel. A quelques mois de la prochaine course à l’Elysée, et bien que le président n’a toujours pas annoncé ses intentions, la ministre de l’Environnement ne cache pas ses craintes. Assurant ne pas chercher à le dissuader, elle explique cependant qu’elle l’engage à "bien apprécier le rapport de forces", rapporte le Journal du Dimanche. "Les enfants n’ont pas envie que leur père aille au massacre", avait-elle par ailleurs précisé à Michel Sapin, son collègue en charge de l’Economie, il y a quelques semaines. Alors que ses enfants ont été marqués par sa défaite en 2007 et par les attaques dont elle avait alors fait l'objet, Ségolène Royal souhaite désormais les protéger de la violence de la politique. 

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"Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher"

Et si Ségolène Royal ne cache pas ses inquiétudes de mère, elle n’en reste pas moins lucide. Alors que depuis quelques semaines le bruit court que c’est elle qui pourrait représenter le PS en 2017, l’ex-candidate de 2007 s’est amusée des rumeurs. "Pour l’instant, c’est François Hollande qui est candidat", a-t-elle rappelé dans les colonnes du JDD. "Je l’ai dit aux entourages qui poussaient : il faut arrêter de lancer une campagne avant l’heure. C’est absurde d’anticiper la primaire. Le moment n’est pas venu, il ne faut pas accélérer", a-t-elle ensuiite expliqué avant de commenter : "On cherche quelqu’un pour se sacrifier : il faut que la situation soit vraiment désespérée pour que ceux qui m’ont combattue me redécouvrent". Et Ségolène Royal d’ajouter : "Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher".

Vidéo du jour

 En vidéo - Le petit lapsus de Ségolène Royal qui se prend pour François Hollande