La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le sommet de l'Etat est-il en train de se scinder en deux ? Depuis quelques jours, rien ne va plus entre François Hollande et Manuel Valls, et les tensions entre les deux hommes de l'exécutif s'étalent sur la place publique.
Tout a commencé avec les propos de Manuel Valls publiés samedi dans Le Monde, où il faisait état de sa "colère" et du sentiment du "honte" ressentis, selon lui, après la sortie du livre Un président ne devrait pas dire ça... (Stock)par des militants socialistes. Par ailleurs, le Premier ministre ne cache plus depuis quelques jours sa volonté d'apparaître comme "une roue de secours" du PS, si jamais François Hollande décidait de ne pas se représenter.
A lire aussi - Supprimer le poste de Premier ministre : François Hollande y réfléchit
"Chacun doit être à sa tâche"
En marge d’une visite d’un centre d’accueil et d’orientation de migrants, samedi dans le Maine-et-Loire, François Hollande a été contraint de répondre indirectement à son chef du gouvernement. "Chacun doit être à sa tâche. Moi je suis à la mienne, le Premier ministre aussi, et nous devons régler les grands sujets qui préoccupent les Français", a-t-il déclaré.
En visite, pendant tout le week-end, en Afrique, Manuel Valls a nié tout "recadrage" de la part du président. Lors d’une rencontre samedi soir avec la presse, relayée par l’AFP, le Premier ministre a refusé de " faire le commentaire du commentaire du commentaire". Mais Manuel Valls a tenu à prouver sa loyauté à l'égard du président. "Il faut être responsable, loyal bien sûr, vis-à-vis de ma famillepolitique , je le suis. Mais il faut être lucide et la franchise est utile parfois. Il y a un malaise", a expliqué Manuel Valls.
"Le patron, jusqu'à nouvel ordre, c'est le président"
Si le recadrage n'est pas venu du président, il est en tout cas venu de Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et fidèle "hollandiste". "Le patron, jusqu’à nouvel ordre, c’est le président de la République, il a été élu", a-t-il rappelé dimanche matin au "Grand Rendez- vous Europe 1- Les Echos-i-Télé". Le ministre de l’Agriculture a indiqué à l’attention de Manuel Valls que "la loyauté, c’est aussi du respect. Respect de ce que sont les fonctions, président de la République, premier ministre (…) Le respect c’est aussi celui du calendrier qui a été donné par le président de la République".
Manuel Valls adoucit ses propos
Dernier acte de cette joute verbale par médias interposés, dimanche soir. Dans une interview accordée depuis Abidjan (Côte d'Ivoire) à France 24 et RFI, Manuel Valls a tenu à adoucir ses propos. "J’ai du respect vis-à-vis de François Hollande. C’est un ami. J’ai aussi du respect pour la fonction", a-t-il expliqué estimant que "personne ne doit participer à un jeu qui doit affaiblir le président de la République".
Vidéo sur le même thème : Politique française : Hollande-Valls, la rupture ?