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Après le scandale qui a poussé à la démission la PDG de l'INA, le président de la République n'aurait pas apprécié que celle-ci soit recasée au ministère de la Culture.

Selon l’Express, François Hollande aurait poussé une véritable "soufflante" à l’encontre de son ministre de la Culture, Fleur Pellerin, concernant l’affaire Agnès Saal.

Cette dernière, après avoir été évincée de son poste de PDG de l’INA suite à des factures mirobolantes de trajets en taxi, a été recasée dans la foulée dans le ministère de Fleur Pellerin à un poste "qui semble avoir été créé pour l’occasion", selon Le Monde qui révélait l’information.

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Le président de la République serait "tombé des nues" en apprenant la nouvelle et en voudrait à son ministre, responsable de ce recasement. Surtout que François Hollande s’était personnellement impliqué pour destituer Agnès Saal de son poste, afin d’éviter qu’un nouveau scandale n’éclaboussât son quinquennat. Peine perdue…

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La communication de l’Elysée dément

Fleur Pellerin "s’est mise en mauvaise posture", a lâché un collaborateur du président, selon L’Express.

"Des facéties de l'INA aux manœuvres du CSA, en passant par l'indescriptible feuilleton de l'élection de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions : « La coupe est pleine ! » a-t-il lâché la semaine dernière devant quelques membres de son cabinet.", relate l’hebdomadaire.

Toutefois, le compte Twitter de l’Elysée a démenti ces informations mardi soir, renvoyant seulement vers l’interview de Fleur Pellerin sur RTL qui expliquait ce nouvel emploi d’Agnès Saal : "Je comprends très bien l'émotion mais il s'agit en réalité uniquement du droit de la fonction publique, explique Fleur Pellerin. Ce n'est pas un privilège mais l'application du droit". Agnès Saal a en effet bénéficié de la règle de l'emploi à vie selon laquelle un fonctionnaire démissionnaire est automatiquement réintégré à son corps d'origine.