De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pas de nouvelles mesures. Très attendu, le discours prononcé dimanche par le président Hollande n’a pas été marqué par des annonces surprises. Au contraire. Le chef de l’Etat, qui ne devait initialement pas prendre la parole, en a en effet profité pour rappeler les grandes lignes de sa politique et assurer que "la reprise est là". Le président a ainsi commencé par expliquer : "Je me suis ravisé (...) Le 14 juillet, le 31 décembre sont des moments importants". Il a ensuite poursuivi en assurant ne pas chercher à être "populaire".
Croissance et chômage
Au plus bas dans les sondages, l’actuel occupant de l’Elysée a réitéré sa volonté d’inverser la courbe du chômage. "La politique, ce n'est pas de la magie, c'est une volonté, une stratégie, une cohérence", a-t-il martelé. Fort de ses propos, François Hollande s’est même allé à évoquer la production industrielle de la France qui, selon lui, "repart" et ce, malgré une baisse du taux de croissance mondial. "La reprise, elle est là !", a-t-il affirmé, viisiblement optimiste, derrière son micro.
Impôts
Quant à l’augmentation des impôts l’an prochain, François Hollande s’est montré un peu moins sûr de lui, voire quelque peu ambigu. "Vous croyez que c'est agréable, quand on arrive au pouvoir" d'augmenter les impôts ?", a-t-il ainsi interrogé avant de prévenir : "Je ne ferai d'augmentation d'impôts que si elles sont indispensables (…) Dans l'idéal, le moins possible."
Gaz de schiste et limogeage de Delphine Batho
Et alors que la polémique autour de l’exploitation du gaz de schiste a été ravivée par les récents propos d’Arnaud Montebourg, le ministre de Redressement productif, le chef de l’Etat a promis : "Tant que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de schiste". François Hollande a par ailleurs profité de ce point pour revenir sur le limogeage de Delphine Batho. Selon lui, l’ancienne ministre de l’Ecologie est une "femme de qualité qui a des convictions". Il a également assuré : "Cela ne m'a pas fait plaisir mais c'est la règle", car "la seule ligne" à ne pas franchir, c'est "le budget".
La présidentielle de 2017
Interrogé sur le retour en politique de Nicolas Sarkozy, son rival lors de l’élection présidentielle de 2012, François Hollande a déclaré qu’il pouvait "parfaitement être de nouveau candidat", avant d’aussitôt préciser que ce n’était pas sa "préoccupation" du moment.
Regardez une vidéo dans laquelle François Hollande joue la comédie :