De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En 2012, le candidat Hollande avait fait la promesse d'inverser la courbe du chômage à la fin de son quinquennat. Celui-ci se terminant dans deux semaines, et les derniers chiffres du chômage ayant été publiés mardi, il est désormais possible de savoir si le président a tenu promesse.
La réponse est sans appel : non. Mardi, comme pour porter l'estocade, ôle emploi a publié les chiffres du chômage : en mars, les demandeurs d'emploi ont augmenté de 44 000, soit la plus forte hausse depuis 2013.
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Le nombre de chômeurs a augmenté de 26 %
Pour rappel, lorsque François Hollande a pris ses fonctions, en mai 2012, Pôle emploi recensait 2 922 600 chômeurs de catégorie A, et 4 356 400 en catégories A, B et C. Cinq ans après, le nombre de demandeurs d’emploi s’établit à 3 508 100 en catégorie A et à 5 503 800 en catégories A, B et C. Un rapide calcul permet de remarquer qu'en cinq ans, il y a eu 585 500 chômeurs supplémentaires en catégorie A, et 1 147 400 chômeurs en catégories A, B et C. Sur le quinquennat, le nombre de chômeurs a donc augmenté de plus de 26 %. Le contrat n'a donc pas été rempli pour François Hollande
Toutefois, ces chiffres cruels sont à nuancer selon Le Monde. Car si les chiffres du mois de mars révèlent une hausse du nombre de demandeurs d’emploi (+ 1,3 % sur un mois en catégorie A), le taux de chômage a tendance à baisser depuis un an. "Les situations restent pourtant très hétérogènes. Par exemple, le chômage des moins de 25 ans a baissé de près de 6 % sur un an, mais celui des plus de 50 ans a augmenté de 3,7 %", souligne le quotidien.
De plus, selon le taux de chômage calculé par l'Insee, si François Hollande n'a pas réussi à inverser la courbe du chômage, il l'a tout du moins stabilisée. Fin 2016, le taux de chômage était revenu à son niveau de fin 2012 (9,7 %).
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