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Soucieux de "tirer des leçons" après la déculottée que s’est pris le Parti socialiste aux élections européennes, François Hollande s’est adressé dès lundi soir aux Français. Dans une brève allocution diffusée peu de temps après le journal télévisé de 20 heures, le président a réaffirmé qu’il comptait maintenir "sa ligne de conduite" et ce, malgré le faible score enregistré par son parti à l’issue du scrutin de dimanche. Et alors que la majorité est actuellement très fragilisée, BFM TV et Le Lab d’Europe 1 rapportent que l’Elysée avait pris soin de préenregistrer cette allocution dans l’après-midi pour éviter un nouveau couac.
Mais c’était sans compter sur un lapsus du président. "C’est vrai, partout, les partis européens progressent. Mais c’est en France, pays fondateur de l’Union européenne, patrie des Droits de l’homme, pays des libertés que l’extrême droite arrive aussi largement en tête", a en effet prononcé François Hollande (voir la vidéo ci-dessous). Celui-ci voulait bien évidemment parler des partis "anti-européens". La preuve avec la suite de ses propos : "Bien sûr ce vote n’efface par tous les suffrages, ceux qui se sont portés notamment sur les partis européens".
A qui la faute ?Mais alors, à qui incombait la faute ? Au président dont la langue aurait une nouvelle fois fourché ou bien à son service de communication qui aurait commis cette erreur en écrivant le scripte de son discours ? Il semblerait que la deuxième option soit la bonne.
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En effet, le script du discours de François Hollande transmis aux rédactions et le discours officiel publié sur le site de l’Elysée comportaient eux aussi cette même faute. Ce qui laisse penser que cette dernière a été commise en amont par les communicants qui ont rédigé l’allocution du chef de l’Etat. Le Figaro penche, quant à lui, pour la première version selon laquelle la langue de François Hollande aurait involontairement fourché. "Vérification faite auprès de l'Elysée, François Hollande a bien commis une erreur. Il souhaitait parler de la progression des "partis anti-européens" dans l'Union...", indique en effet le quotidien.
Peu importe la version retenue, toujours est-il que cette erreur a réussi à passer entre les mailles du filet. Elle n’a été repérée ni par le président lui-même ni par les communicants qui travaillent avec lui, et a été maintenue dans le message préenregistré que l’Elysée a ensuite fait diffuser lundi soir. Ce qui n’a, bien évidemment, pas échappé aux internautes (cf. tweet ci-dessous).