Etudiant, fleuriste, ancien de la télé-réalité... : les candidats "marginaux" à la présidentielle de 2017

Président de Radio Courtoisie, passé par Polytechnique, la Sorbonne et l'ENA avant de devenir conseiller municipal de Versailles de 2001 à 2014, Henry de Lesquen du Plessis-Casso est candidat à la présidentielle de 2017. Ce fervent catholique est aussi le cofondateur du club de l'Horloge, un cercle de pensée politique classé très à droite, et milite pour une union des droites, y compris le Front national. Henry de Lesquen se dit cependant "national libéral", et milite entre autres pour l'expulsion de deux millions d'immigrés ou encore le banissement de la "musique nègre" dans les médias publics.

Déjà candidat à l'élection présidentielle de 2012, le jeune homme de 26 ans s'est déclaré l'année dernière candidat à celle de 2017. N'ayant réuni que 358 parrainages en 2012, il s'était retiré de la course à la présidentielle avant de soutenir Nicolas Sarkozy, président sortant.

Âgé de seulement 20 ans, Ismaël Boudjekada est le plus jeune candidat déclaré pour la présidentielle. Nous avions fait son portrait l'année dernière lorsqu'il avait annoncé sa candidature précoce. Celui-ci se présentait en tant que candidat indépendant et "trans-courant idéologique".

Ancien participant à l'émission "Pékin Express", Jean-Pierre Mélia a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle en mars dernier. "Je suis le seul candidat qui propose un budget crédible pour la France", indique-t-il dans une vidéo où il détaille son programme.