Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Entre le président de la République et son chef de gouvernement, rien ne va plus semble-t-il. Emmanuel Macron envisagerait en effet de remercier Edouard Philippe, comme a déjà pu l'expliquer Planet, et aurait même prévu une date à cet égard. Le confinement aura pesé lourd sur la relation du couple exécutif, indique Le Point.
"Le président est décidé à se séparer d'Edouard Philippe. Et ça se passera très bien. Il vise la première quinzaine de juillet, de façon à avoir son nouveau Premier ministre à ses côtés pour la tribune du 14 juillet, avant un grand discours au Congrès", souligne en effet, un "membre de l'entourage proche du chef de l'État", interrogé par l'Hebdomadaire. Depuis, plusieurs noms auraient d'ores et déjà été testés, notamment auprès de Nicolas Sarkozy. A commencer par celui de Bruno Le Maire.
Mais d'autres profils émergent aussi des discussions, rapporte Gala. Certains sont d'ailleurs moins attendus que d'autres. C'est que le fondateur d'En Marche entend fédérer autour de lui de nombreuses figures de la politique dont certaines ont pourtant raccroché le chapeau. Comme une certaine Nathalie Koscuszko-Morizet, qui s'est exilée à New-York et vient tout juste de souffler sa 47ème bougie.
Pourquoi Emmanuel Macron voudrait-il faire appel à Nathalie Kosciuzko-Morizet ?
Si l'exécutif a effectivement pour projet de contacter Nathalie Kosciuzko-Morizet (NKM), cela marquerait alors là deuxième tentative d'Emmanuel Macron en la matière. En 2017, déjà, il avait souhaité voir l'ancienne porte-parole de l'UMP rejoindre les rangs de son gouvernement.
Aujourd'hui, plus qu'hier peut-être, elle présente de nombreux atouts. D'abord parce qu'elle est connue. "Tout comme pour Manuel Valls, l'idée de NKM imprime", commente d'ailleurs le tabloïd. Mais pas seulement.
Nathalie Kosciuzko-Morizet, un profil "vert" idéal pour la suite du mandat Macron ?
Pour autant, si Nathalie Kosciuzko Morizet a de quoi intéresser l'Élysée, c'est avant tout pour d'autres raisons. "Son profil, moderne et écolo, colle au 'monde d'après' que cherche à esquisser le président", écrivent nos confrères du Point, encore une fois cités par Gala.
Par ailleurs, Emmanuel Macron n'a jamais caché son désir de parité au sommet de l'État. Or, il s'avère que NKM est l'une des rares femmes à ressortir "parmi une pléiade d'hommes" dont les qualités ont attiré la présidence. Ce qui ne signifie pas qu'elle soit à l'abri de remarques sexistes. A La République en Marche, certains la trouveraient "trop fofolle". D'autres ne veulent simplement pas se débarrasser d'Édouard Philippe.
Édouard Philippe, un indéboulonnable ?
Certains estiment en effet que le Premier ministre est désormais devenu "indéboulonnable". Peu importe qu'Emmanuel Macron soit jaloux de sa popularité : Edouard Philippe monte. Et s'en séparer maintenant serait idiot. D'autant plus que cela placerait le président de la République dans une "situation délicate"...
En effet, c'est le chef de l'Etat qui aurait "le mauvais rôle car Edouard Philippe passerait pour un martyr, lui qui a toujours été loyal et d'une servitude à toute épreuve", résume un "membre du premier cercle macroniste".