Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Une ire politique ? Après son coup de sang entre les murs de Jérusalem, Emmanuel Macron s'est de nouveau emporté devant la presse. Cette fois, il s'en est pris aux responsables politiques qui, selon lui, tiendraient des discours "coupables". Dans l'avion qui le ramenait en France, indique BFMTV qui reprend les propos tenus devant Radio J, il les a accusés de justifier la violence politique et sociale actuellement à l'oeuvre en France.
"Aujourd'hui s'est installée dans notre société - et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables -, l'idée que ne nous ne serions plus dans une démocratie, qu'une forme de dictature se serait installée", a déclaré le chef de l'Etat.
Une situation qu'il déplore autant qu'il condamne : "Mais allez en dictature ! Une dictature, c'est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature, c'est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c'est cela, essayez la dictature et vous verrez !", s'est-il encore emporté. Non sans rappeler que, selon lui, c'est bien "le respect de l'autre, l'interdiction de la violence" et "la haine à combattre" qui font toute la différence.
La France, une démocratie peuplée de cyniques ?
Dans l'extrait cité par BFMTV, le président évoque la violence sans parler des cas de brutalité policière qui font pourtant la une de nombreux médias depuis le début de la crise des "gilets jaunes". Si Laurent Nunez, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, réfute le terme de "violences policières" rappelle 20 minutes, il approuve cependant celui de "violence légale".
Il souligne que le terme "violence policière" laisse à penser "qu'il y a un système organisé qui voudrait que la police soit répressive pour faire taire une contestation". Et lui de marquer encore une fois la différence : "la violence de l'Etat, c'est une violence qui est légitime". Et quand elle tue, ce qui est arrivé à Cédric Chouviat ou à Adama Traoré, pour ne citer qu'eux et dont LCI rappelle l'histoire, le secrétaire d'Etat dénonce des "fautes" qui "peuvent arriver"...
De son côté, Emmanuel Macron s'agace de "celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui, avec cynismes quelquefois, l'encouragent, celles et ceux qui taisent tout reproche qu'il faut avoir". Ce sont là les individus qui, à ses yeux oublient "une chose très simple : nous sommes en démocratie".
Et lui de définir la démocratie : un système politique qui permet au peuple de choisir ses dirigeants, mais qui en contrepartie interdit "la haine, parce qu'on a le pouvoir de les révoquer".