Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Eric Dupond-Moretti l’a lui-même reconnu : il n’a pas un grand amour de la transparence. Il n’hésite d’ailleurs pas à parler de "transpercence", rappelle Capital, qui souligne combien l’ancien avocat craignait la divulgation de son patrimoine et de ses revenus aux grand public. La star des prétoires, poursuit L’Obs, expliquait alors cacher ses émoluments à tout le monde - y compris ses propres enfants. Et pour cause ! Il n’a jamais voulu d’eux qu’ils se prennent pour des "fils de bourgeois". Pourtant, il a fini par se soumettre à l’exercice, obligatoire pour tous les ministres. Non sans quelques oublis, cependant…
C’est précisément pour cela que le garde des Sceaux est aujourd’hui dans l’embarras, indique le quotidien régional Sud-Ouest. Au moment de renseigner la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, il a omis de déclarer certains de ces revenus. Au total, 300 000 euros de revenus, perçus en 2019, manquent au document rendu à la HATVP. Une "erreur" comptable, plaide l’entourage ministre, qui assure qu’il a tout rectifié depuis. "Ces 300 000 euros avaient été déposés sur son compte, déclarés à l’Urssaf, assujettis à la TVA. Ils ont uniquement été omis dans la déclaration des revenus 2018-2019", insistent ses proches.
Eric Dupond-Moretti : d’où proviennent les 300 000 euros et pourquoi posent-ils problème ?
La HATVP, précise nos confrères, n’a pas fait de commentaire sur cette question. Il importe toutefois de rappeler qu’Eric Dupond-Moretti, dont les honoraires représentaient tout de même 70 000 euros net par mois, "a bénéficié du droit à l’erreur" auquel tout citoyen peut théoriquement prétendre. Pour peu de parvenir à prouver sa bonne foi !
Ces 300 000 euros émanent à l’origine de droits d’auteurs et d’émoluments pour ses performances en tant que comédien.
Rappelons également que le gardes des Sceaux fait l’objet d’une enquête de la Cour de justice de la République dans le cadre d’un éventuel conflit d’intérêt.