Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Ils se sont rapidement dispersés à l’arrivée des policiers. Mais pas avant d’avoir construit un véritable monticule à l’aide de compteurs Linky & Gazpar devant le siège du parti présidentiel, La République en Marche (LREM). Les forces de l’ordre, armées notamment de boucliers anti-émeutes, ont écarté à grand renfort de coups de pieds les boitiers intelligents abandonnés par les manifestants, informe Sud-Ouest.
Ces derniers, poursuit le journal local, n’étaient pas des clients d’Enedis en colère. Leur action ne visait donc pas à contester la pose du nouveau compteur électrique, quand bien même ils ont clairement fait savoir qu’ils n’y étaient pas particulièrement favorables. Il s’agit en fait de militants CGT travaillant pour EDF, venus dénoncer le projet "Hercule" visant à disloquer la société nationale en deux, voire trois entités. Une façon, estiment-ils, de démanteler le service public au profit du secteur privé.
Fabien Gay, le sénateur PCF de Seine-Saint-Denis n’hésite d’ailleurs pas à parler d’une "spoliation du bien commun" et du "démantèlement" prochain de l’entreprise.
Pourquoi les employés d’EDF eux-même n’aiment pas Linky ?
Le choix du compteur Linky n’a cependant rien d’anodin. Il a été réfléchi et constitue une autre critique à l’égard du petit boîtier vert. Cette fois-ci, celle-ci implique cependant un autre point de vue.
"On les dépose devant les fossoyeurs du service public", explique le secrétaire général de la CGT Energie Paris, puisque ces compteurs sont aussi synonymes - aux yeux de la CGT au moins - de suppressions d’emplois. En cause ? Leur installation par des prestataires, d’abord. Ensuite, rappellent nos confrères, ils ne nécessitent plus le déplacement d’un technicien pour les relevés...