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Manuel Valls a récemment annoncé lors d'une interview au journal espagnol El Mundo que les "efforts" dureront encore quelques années en France.

Des mauvaises nouvelles. C’est ce que Manuel Valls a annoncé lors d’une interview qu’il a récemment accordée au journal espagnol El Mundo. Sacré "homme de l’année" par ce quotidien, le Premier ministre en a profité pour dévoiler ce qui attendait les Français d’ici à la fin du mandat présidentiel de François Hollande. Selon le chef du gouvernement, les "sacrifices" entrepris depuis deux ans par l’exécutif devront se poursuivre pendant les trois années à venir.

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"Nous devrons faire des efforts pendant des années""Je ne veux pas dire aux Français que d’ici deux à trois ans nous en aurons fini avec les sacrifices", a en effet déclaré Manuel Valls. "Nous devons faire des efforts pendant des années pour que la France soit plus forte, pour que ses entreprises soient plus compétitives et pour que son secteur public soit plus efficace, avec moins de coûts et moins d’impôts", a-t-il ensuite expliqué.

Né à Barcelone et présenté par El Mundo comme "l’Espagnol qui veut changer la France", le chef du gouvernement a poursuivi son interview en détaillant ses objectifs à moyens termes. Parmi eux : un retour de la croissance dans les prochains mois. "Avec plus de croissance, il y aura bien sûr plus de travail et on pourra augmenter les salaires", a-t-il développé. "Mais l’effort pour parvenir à un Etat plus efficace, plus stratégique, mais avec moins de coûts, devra continuer", a également souligné le Premier ministre. Et celui-ci de prévenir : "Si d’ici deux ou trois ans nous avons plus de croissance et nous cessons nos efforts pour réduire la dépense publique, nous perdrons ce que nous avons acquis".

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"Non" pour l’Elysée en 2017Plutôt confiant en l’avenir et en la capacité des Français à faire ces "efforts", Manuel Valls a répondu "non" au journaliste qui lui demandait s’il se rêvait à l’Elysée en 2017. "Comme Premier ministre je ne peux pas parler de ça. (…) Si les Français qui me font confiance parce que je travaille comme Premier ministre voient dans El Mundo que je parle d'une autre mission, ils me retireront leur confiance", a-t-il fait valoir.

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