De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Voilà une comparaison qui a de quoi étonner venant de quelqu’un qui s’est présenté plusieurs fois devant les Français. Retiré de la vie politique, Philippe de Villiers garde un souvenir amer de ses années militantes achevées par l’affaire du viol qui opposait ses deux fils et la grave maladie qu’il a dû traverser. Du coup, l’homme du Puy du Fou, en a vraiment fini avec la politique à en croire un entretien accordé au Figaro Magazine, repéré par Le Lab.
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"Un combat de coq sur un tas de fumier"
N’ayant pas de mots assez durs pour qualifier la situation actuelle, l’ancien président du Conseil général de Vendée houspille le débat public. "La politique, c’est un combat de coq sur un tas de fumier. Les notions de France et de service public se sont dissoutes" a-t-il déclaré ajoutant, que de toute façon, "le citoyen est un consommateur qui choisit un Président comme lessive".
Celui qui pense que le "vrai pouvoir est à Bruxelles et à Washington" considère que l’Hexagone est devenu la "cinquante et unième étoile du drapeau américain". À l’inverse, il est plutôt séduit par la Russie de Poutine qui a l’avantage selon lui "de ne pas vouloir des Femen et de l’Otan".
Mais il ne désespère pas pour autant. L’ancien président du Mouvement pour la France a été particulièrement touché par la mobilisation contre le mariage pour tous. "C’était magnifique" se souvient-il. Même s’il ne "s’interdit rien", Philippe de Villiers écarte pour le moment l’éventualité d’un retour.