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Un nouveau rendez-vous avec les Français. Emmanuel Macron sera l’invité de France 2 mercredi 26 octobre, pour le deuxième numéro de l’émission L’Evènement, à laquelle il a déjà participé le 19 octobre. Durant ce premier échange avec la journaliste Caroline Roux, le chef de l’Etat a surtout évoqué la position internationale de la France et notamment la guerre en Ukraine, ainsi que ses répercussions sur l’Europe et sur la France. Il n’a pas pu échapper, tout de même, à des questions de politique intérieure, car le pays était alors en pleine pénurie de carburant. Quelles annonces retenir de cette première interview ?
Allocution d'Emmanuel Macron : les annonces de la première émission
- En ce qui concerne la menace nucléaire : "La Russie est un Etat doté, comme la France. Il y a une règle simple. On a une doctrine : la dissuasion fonctionne, mais ensuite, moins on en parle, moins on agite la menace, plus on est crédible".
- En ce qui concerne les prix du gaz : il a milité pour une refonte du marché européen de l’énergie, avec un plan en trois étapes. "Un : convaincre les opérateurs de baisser le prix. Deux : mettre en place un mécanisme qui consiste à mettre un plafond sur le prix du gaz qu’on utilise pour produire notre électricité. Trois : obtenir un changement du marché de l’intérieur".
- En ce qui concerne la pénurie de carburant : appel au dialogue social et à la responsabilité des différents acteurs dans ce dossier.
- En ce qui concerne le réchauffement climatique : "La priorité des priorités pour lutter contre le réchauffement climatique, c’est de sortir du charbon. C’est le cœur de l’effort".
- En ce qui concerne la crise économique : "La récession sera là chez beaucoup de nos voisins. Nous, nous allons tenir l’année prochaine. Et nous devons continuer de faire les réformes, d’investir et d’être unis". "Nous avons un cap (…) C’est d’être une grande nation, indépendante, dans une Europe plus forte, qui réussira à bâtir la neutralité carbone en créant plus d’emplois et en finançant la justice sociale".
Si les différentes annonces d’Emmanuel Macron concernaient l’international, celles à venir mercredi seront centrées sur la politique intérieure. À quoi faut-il s’attendre ?
Allocution d’Emmanuel Macron : une soirée à risques ?
Pour ce deuxième numéro de l’émission L’Evènement, Emmanuel Macron sera interrogé sur des sujets bien différents de ceux du premier numéro. Les enjeux de politique nationale seront au cœur des questions… Et ils sont nombreux. Il faut dire que, depuis le 14 juillet, le président de la République n’a pas vraiment évoqué deux thématiques centrales aujourd’hui : les pénuries et la sobriété énergétique.
Cette nouvelle prise de parole va permettre au chef de l’Etat d’assoir un peu plus sa position, alors que sa majorité relative est chahutée en ce moment à l’Assemblée nationale. Alors que les oppositions se font de plus en plus entendre depuis la rentrée, Emmanuel Macron profitera sûrement de cette soirée pour remettre la parole de l’exécutif au centre du débat. C’est aussi un moment plus risqué pour le locataire de l’Elysée, car il ne pourra pas se poser en "faiseur de paix" comme il a pu le faire autour des questions liées à l’actualité internationale. Surtout, il est attendu au tournant par les Français…
Allocution d’Emmanuel Macron : les sujets auxquels il ne pourra pas échapper
Prix de l’énergie, réforme des retraites, pénuries… Les Français sont inquiets et parfois mécontents. Si la crise des carburants touche à sa fin – avec la levée de la grève dans la majorité des raffineries – d’autres inquiétudes sont toujours là, notamment en ce qui concerne le gaz et l’électricité. Comment s’assurer un hiver sans coupure ? Comment se chauffer sans faire exploser sa facture ? Le président devra sûrement répondre à ces questions.
Autre sujet sensible, le pouvoir d’achat. Les Français sont confrontés à l’inflation depuis de nombreuses semaines et la situation ne va pas s’améliorer tout de suite. Comment redonner du pouvoir d’achat aux Français ? Comment favoriser la baisse des prix dans les prochaines semaines ? Que faire pour les classes moyennes qui ne peuvent pas bénéficier de certaines aides, mais qui ont quand même du mal à finir le mois ?
Enfin, Emmanuel Macron pourrait être amené à évoquer la réforme des retraites, dont les consultations se poursuivent. Alors que l’âge de départ fait particulièrement débat, c’est sur cette question que le président sera attendu au tournant. Pour rappel, il souhaite le fixer à 65 ans pour une retraite à taux plein.